Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 205,81
    +1,00 (+0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 083,42
    +1,68 (+0,03 %)
     
  • Dow Jones

    39 807,37
    +47,29 (+0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0793
    0,0000 (-0,00 %)
     
  • Gold future

    2 254,80
    +16,40 (+0,73 %)
     
  • Bitcoin EUR

    64 356,77
    -1 745,96 (-2,64 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,11
    -0,06 (-0,07 %)
     
  • DAX

    18 492,49
    +15,40 (+0,08 %)
     
  • FTSE 100

    7 952,62
    +20,64 (+0,26 %)
     
  • Nasdaq

    16 379,46
    -20,06 (-0,12 %)
     
  • S&P 500

    5 254,35
    +5,86 (+0,11 %)
     
  • Nikkei 225

    40 369,44
    +201,37 (+0,50 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2636
    +0,0014 (+0,11 %)
     

"Le sort des Kennedy était scellé par une communauté d’intérêts entre mafia et CIA"

L'auteur de « Ils vont tuer Robert Kennedy »  livre son analyse sur l'assassinat de JFK.

Les grands drames de l’Histoire ont leur généalogie. Celle de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy puis de son frère, Robert, plonge ses racines dans l’Irlande miséreuse du XIXe siècle. Colonisée par les Anglais protestants, l’île se vide par vagues d’immigrations successives. Boston est une des destinations favorites de ces familles poussées par la grande famine du milieu du siècle.

Lire aussi:Oliver Stone : "C'est la CIA qui a tiré sur Kennedy"

L’homme qui convertit la défaite de l’émigration en victoire époustouflante s’appelle Joe Kennedy. Il a chevillé en lui l’esprit de la revanche du catholique irlandais et son horizon n’est rien moins que la présidence des États-Unis. Il s’enrichit d’abord démesurément pendant la prohibition où il bataille jusqu’à faire couler le sang contre les mafias juive et italienne, ce qui laisse à penser qu’il est lui-même le boss de la mafia irlandaise. Ensuite, il passe maître en blanchiment de cet argent sale en fortune respectable, jusqu’à détenir le plus grand studio de Hollywood.

PUBLICITÉ

Lire aussi:Le clan Kennedy, la marche vers le pouvoir

Alors que tout progresse parfaitement, un personnage se dresse sur le chemin de son rêve le plus fou : Roosevelt lui barre la route de la présidentielle. Pacifiste, pronazi, antisémite, Kennedy a fait les mauvais choix idéologiques et n’obtient que des strapontins politiques. Désormais, il n’a qu’une idée en tête, placer son fils aîné, Joseph, à la Maison-Blanche. Or celui-ci meurt au combat en Europe et, la Seconde Guerre mondiale terminée, les espoirs de Joe se concentrent sur le deuxième de la fratrie, John. Pour le faire élire, il est prêt à tout, y compris à acheter des voix dans des États clés à la présidentielle de 1960. Il le fait par(...)


Lire la suite sur Paris Match