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Sophie Binet succède à Philippe Martinez à la tête de la CGT

BODO MARKS / AFP

Pour la première fois depuis 1895, une femme est nommée secrétaire générale de la CGT pour succéder à Philippe Martinez. Son nom est une surprise.

POLITIQUE - C’est un coup de théâtre qui a été très long à se dessiner. La CGT a enfin trouvé un successeur, ou une plutôt une successeure à Philippe Martinez. Mais ce n’est ni Marie Buisson, candidate choisie par le secrétaire général sortant, ni Céline Verzeletti qui briguait la succession.

Aucune des deux n’est en effet parvenue à convaincre la direction élargie de la centrale, signe de la division qui la guettait. Dans un contexte éruptif avec la réforme des retraites, et à l’issue d’un 53e Congrès marqué par des tensions internes importantes à Clermont-Ferrand, une troisième voie s’est finalement construite.

Et c’est Sophie Binet qui a été élue ce vendredi 31 mars dans la matinée. À 41 ans, cette conseillère principale d’éducation (CPE) dans un lycée de Marseille puis en Seine-Saint-Denis qui était à la tête de l’Union des ingénieurs, cadres et techniciens, devient le nouveau visage de la CGT. Elle était jusqu’à présent en charge de l’égalité femmes-hommes au sein du syndicat.

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Un portrait d’elle publié il y a quelques années dans Les Inrocks rappelait qu’elle a été en 2016 avec Caroline De Haas, à l’origine de la pétition contre la loi El Khomri. Dix ans plus tôt, en 2006, alors cadre du syndicat étudiant Unef, elle était l’une des figures contre le CPE.

C’est désormais à elle que revient de mener, en première ligne, le combat de la réforme des retraites. Avec une question brûlante : faut-il se rendre dans quelques jours à Matignon avec l’intersyndicale pour discuter avec Élisabeth Borne ?

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