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SOCIETE GENERALE : Les capitalisations bancaires déconnectées de la valeur des actifs

Frédéric Rozier : Le CAC peut rallier les 5000 points au 1er trimestre 2017

Les valeurs bancaires participent grandement à l’effondrement des places boursières des dernières semaines. Dans l’œil du cyclone, les banques font l’objet de multiples inquiétudes qui semblent prendre une ampleur systémique. Les explication de Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert.

Tradingsat.com : Quelles sont précisément les craintes qui pèsent sur le secteur bancaire ?

Frédéric Rozier : L’exposition des banques au secteur pétrolier et parapétrolier a été le premier élément déclencheur. La question que l’on se pose aujourd’hui est de savoir qui détient la dette émise pour financer la prospection et la production, en particulier des gaz de schiste aux Etats-Unis, où les faillites se multiplient depuis six mois. C’est la première interrogation à laquelle les banques sont toutes en train de répondre aujourd’hui, avec des discours plutôt rassurants. Par exemple, sur l’exposition totale au secteur Oil & gas de 23,5 milliards d’euros annoncée par Société Générale, 6,6 milliards d’euros sont liés aux activités d’exploration et production, montant sur lequel le risque peut être estimé à une dizaine de pour-cents. Par comparaison, la chute du cours de ce jeudi représente une baisse de capitalisation boursière de 3 milliards d’euros.

Tradingsat.com : Les autres explications à la défiance des investisseurs sont de quel ordre ?

Frédéric Rozier : Le deuxième motif d’inquiétude est la rentabilité des banques. Le rendement des fonds propres (return on equity) de 8,1% de la Société Générale pour l’année 2015 n’est pas satisfaisant. Les exigences de fonds propres accrues des régulateurs ont contraint les banques à augmenter leurs fonds propres durs en pourcentage des risques, puis à compléter leur solvabilité avec des « coussins » de fonds propres. D’autre part, le métier lui-même est ...

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