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Société. La pandémie va-t-elle changer notre rapport à la mort ?

Pour ce docteur britannique, la crise actuelle ne doit pas être considérée comme un événement exceptionnel. Ce virus représente plutôt le dernier vecteur en date de notre finitude et doit nous pousser à réfléchir, en tant qu’individus et en tant que société, à notre façon de mourir.

Chaque génération connaît des événements qui la définissent. Pour mon père, cela a été la Seconde Guerre mondiale. Pour son père, la Première Guerre mondiale. D’aucuns auraient pu croire que le Brexit allait avoir cet effet-là pour nous, mais la pandémie de Covid-19 remet la politique en perspective.

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Il est certain que les historiens considéreront 2020 tel que nous voyons aujourd’hui 1918 : comme l’année d’un grand fléau. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, et la liste des victimes ne cesse de s’allonger. L’économie planétaire est en lambeaux, le monde est confiné. Mais si un bien sort aujourd’hui de ce mal, peut-être tiendra-t-il à la façon que nous avons de penser à la mort, et d’en parler. On dit souvent qu’aujourd’hui, en Grande-Bretagne, nous avons de la mort la vision que les personnes de l’époque victorienne avaient du sexe : une de ces grandes choses de la vie qui ne doivent pas être nommées. Cela évoluera-t-il à cause des épreuves que nous traversons ?

Du bon ressort de cette crise

La pandémie a assurément changé certaines choses. En bien. Quand le coronavirus est apparu en Grande-Bretagne, la vitesse à laquelle l’appareil quelque peu sclérosé et figé du NHS [National Health Service, le système de santé public britannique] a réagi pour se préparer à la catastrophe mérite d’être soulignée. Les comités de direction de départements qui jusqu’alors ne se connaissaient pour

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