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La SNCF et la RATP vont-elles basculer dans le rouge à cause des grèves ?

La grève des transports publics contre la réforme des retraites traîne en longueur. Débuté le 5 décembre, le mouvement social dure déjà depuis 35 jours et commence à peser lourdement sur les comptes de la SNCF et de la RATP. "Il y a d'abord le coût direct de l'activité que nous n'avons pas réalisée, tous les billets que nous n'avons pas vendus, toutes les tonnes de fret que nous n'avons pas transportées. Cela s'élève à environ 20 millions d'euros par jour", énumère le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou dans un entretien à Paris Match paru jeudi.

Le conflit n'étant pas achevé, il est trop tôt pour faire un bilan complet. "Nous allons bientôt dépasser les 700 millions de chiffre d'affaires perdu", calcule M. Farandou. Si la compagnie économise sur les salaires des grévistes, l'électricité et les carburants, elle perd de l'argent avec l'immobilisation des actifs non utilisés, le salaire des non-grévistes qui ne peuvent pas travailler, les autocars de substitution mis en place par endroits pour remplacer les trains, les pénalités à verser aux régions et les frais de communication. Et bien sûr les dédommagements des abonnés. "Il ne faut pas oublier le coût de la reconquête des clients, toutes les promotions après la grève pour redonner l'habitude du train", indique aussi un porte-parole.

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A la RATP, elle aussi durement touchée par la grève depuis le 5 décembre, le manque à gagner est pour l'instant estimé "entre 60 et 90 millions d'euros de perte de billeterie", selon un porte-parole. Ce calcul est pour l'instant purement mécanique, la grève coûtant "au moins 3 millions par jour", selon lui. S'ajouteront également les pénalités à verser à Ile-de-France Mobilités, l'autorité régionale des transports, et les compensations aux voyageurs. La RATP évalue pour l'instant "à plus de 150 millions d'euros" au total l'impact de la grève sur ses comptes.

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