Skoda Kodiaq: le rival tchèque du Peugeot 5008 qui séduit les familles

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ESSAI AUTO DU WEEK-END - Le gros SUV familial Kodiaq se voit repoudrer le nez, pour afficher un air d'Audi. Indémodable, carré, rationnel, pratique, extrêmement logeable, c'est un bon outil pour partir loin en famille. Surtout avec ce très sobre diesel TDi. Mais l'intérieur est triste et les prix sont bien moins intéressants que naguère.

Skoda donne un nouveau visage à son grand SUV familial Kodiaq. La face avant devient ainsi plus agressive avec une calandre qui, par son aspect hexagonal, se rapproche de celle des Audi. Guerre fratricide au sein du groupe Volkswagen ? La retouche met l’engin à la page esthétiquement, suivant les tendances du moment. Projecteurs effilés et boucliers revus le font ressembler au dernier SUV électrique de la marque de Mlada Boleslav, l’Enyaq. Ce restylage permet de donner un coup de de projecteur sur le "haut de gamme" Skoda. Le très spacieux Kodiaq confirme qu'il est un un excellent véhicule pour grandes familles. Un Peugeot 5008 version Europe de l'est...

Esthétique intemporelle

Ce gros engin qui tient du monospace ou du grand break surélevé a connu un sacré succès, avec près de 700.000 ventes depuis 2017. Il a permis une nette montée en gamme de la firme tchèque. Ce Kodiaq carré, parfaitement géométrique comme feu le Fiat Freemont, reste parfaitement équilibré, sans audace gratuite qui le ferait vieillir trop vite. Des lignes intemporelles à la Volkswagen. Voilà un SUV massif, sans fioritures, très monospace, qui ressemble énormément au Seat Tarraco et au Volkswagen Tiguan! Au grand dam de l'identité de chacune des firmes. Il suffirait d'échanger les logos pour brouiller encore plus les cartes.. Personne ne s'en rendrait compte.

L’intérieur change peu. On retrouve un ensemble classique, là aussi dans la tendance traditionnelle du style Volkswagen. C'est presque du copié-collé. Ce qui n'est in fine guère critiquable.Le côté fonctionnel, rigoureux, ne dépayse pas. Les habitués de Skoda y retrouvent leurs marques. Avec des commandes claires, précises, faciles à repérer. Comme le Kodaq date d'avant la montée des totalitarismes politico-sécuritaires, l'alerte de changement de ligne, horripilante, reste déconnectable. Ce qui n'est pas le cas sur un Tarraco, par exemple, bien plus dictatorial. Ceci dit, il est dommage de ne pouvoir en revanche supprimer les stridents bips[...]

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