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La Silicon Valley, nouvel Eldorado des économistes

Le règne des ingénieurs dans la Silicon Valley touche-t-il à sa fin ? En tout cas les choses changent en Californie, décrit l’hebdomadaire The Economist. Le titre britannique rapporte que la bourse Facebook, qui s’accompagne cette année de la prise en charge de deux ans de frais de scolarité et d’une allocation de 42 000 dollars, a été remportée par un jeune économiste du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Les entreprises se tournent de plus en plus vers les chercheurs en économie pour résoudre certains de leurs défis commerciaux ou pour élaborer leur stratégie. Plusieurs études montrent qu’un jeune titulaire d’un doctorat en économie sur sept sera embauché par une entreprise de la tech en 2022, contre moins d’un sur vingt en 2018.

Amazon et Uber sont à la pointe de ce changement. Le géant du commerce en ligne compte près de 400 économistes dans ses rangs, tandis que le spécialiste des VTC a embauché un cinquième de la classe de doctorants diplômés en économie à l’université de Harvard l’année dernière.

Compétences recherchées

Selon John List, professeur à l’université de Chicago qui a également travaillé pour Uber, ces profils ne sont pas seulement attirés par les salaires mirobolants que propose le secteur privé. Alors que leur carrière universitaire est encore régie par la culture du “publier ou périr”, expression utilisée pour dénoncer la pression académique qui pèse sur les chercheurs, les grands groupes leur promettent une plus grande liberté de travail dans leur spécialité.

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Ces profils offrent également des compétences qui font souvent défaut aux informaticiens et aux ingénieurs, notamment une excellente maîtrise des statistiques ou encore l’analyse prédictive, qui offre des outils pour appréhender le comportement futur des clients.

Cependant, malgré ses efforts, la Silicon Valley pourrait avoir du mal à débaucher les meilleurs économistes mondiaux, tempère The Economist, qui restent, pour le moment, très attachés à leurs postes universitaires.

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