La Silicon Valley licencie, une bonne nouvelle pour les start-up
Twitter, Meta, Cisco... De grands noms de la tech ont annoncé ces derniers mois des suppressions d'emplois, estimées à 150.000 pour l'année 2022. Une bonne partie d'entre elles concernent directement la Silicon Valley, une aubaine pour les start-up, selon Luc Julia, auteur de L'Intelligence artificielle n'existe pas.
Plus de 250.000: c'est le nombre d'emplois qui ont disparu mondialement dans le secteur de la tech depuis le début de la crise du Covid, en mars 2020, d'après le site layoffs.fyi. La grosse majorité de ces suppressions de postes, à peu près 150.000, ont eu lieu en 2022, dont au moins 50.000 uniquement dans la Silicon Valley. Et depuis le 1er novembre, c'est plus de 30.000 travailleurs de la tech qui ont été remerciés dans la région. Avec des annonces anecdotiques - comme ces 200 suppressions d'emplois par Oracle - aux plus médiatiques, Twitter bien sûr (5.200 ou plus selon l'humeur d'Elon Musk) ou Meta (11.000), et d'autres enfants chéris de la Valley comme Hewlett-Packard (entre 4.000 et 6.000), Cisco (4.165), Stripe (1.000), Salesforce (999), Lyft (743) et même Intel (200).
Ce qui frappe dans cette liste, c'est que tous les secteurs de la tech sont impactés. Les cryptos, bien évidemment, mais aussi la santé, le divertissement, l'immobilier, les infrastructures, l'intelligence artificielle, les transports, la voiture autonome…
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Ces chiffres sont sûrement bien en deçà de la réalité, car ils ne font pas état des annonces faites par Amazon (10.000) ou Microsoft (1.000) qui, bien que situés à Seattle, ont de nombreux employés du côté de San Francisco. Et de nombreuses entreprises ont annoncé des licenciements sans donner de chiffres. Enfin, les deux autres Gamma, Google et Apple, s'ils n'annoncent rien, sont aussi concernés par des réductions de personnels, puisque cela fait quelques semaines qu'ils n'embauchent plus les dizaines de nouveaux employés qu'ils avaient l'habitude d'intégrer de façon hebdomadaire depuis des années.
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