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Shell réduit ses investissements dans l'amont américain

Une station-service Shell dans le Colorado. Royal Dutch Shell a annoncé jeudi son intention de réduire de 20% cette année ses investissements dans l'amont sur le continent américain après avoir subi des pertes dans plusieurs domaines, notamment le gaz et le pétrole de schiste. /Photo prise le 17 janvier 2014/REUTERS/Rick Wilking

LONDRES (Reuters) - Royal Dutch Shell a annoncé jeudi son intention de réduire de 20% cette année ses investissements dans l'exploration-production sur le continent américain et n'exclut pas de céder davantage d'actifs dans le gaz et le pétrole de schiste.

L'extraction du pétrole et du gaz de schiste sur le sol nord-américain a permis à des acteurs relativement modestes du secteur de l'énergie de s'enrichir mais a moins souri aux leaders mondiaux comme Shell, BP et Exxon Mobil.

BP a annoncé la semaine dernière son intention de regrouper ses activités pétrolières et gazières sur le sol nord-américain dans une entité séparée avec l'espoir d'améliorer des performances décevantes.

Shell, qui avait déjà annoncé la vente de 283.000 hectares dédiés au pétrole et au gaz de schiste sur le sol nord-américain, a donc choisi de se désengager un peu plus en réduisant ses investissements dans l'amont américain.

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"Shell réduit son portefeuille et sa base de coûts avec une diminution de 20% des dépenses en 2014 par rapport à 2013, et il réoriente ses investissements onshore vers les zones gazières offrant les coûts les plus bas et le potentiel d'intégration le plus élevé, ainsi que vers l'exploration des schistes riches en liquides", explique le groupe anglo-néerlandais dans un communiqué.

"Dans le même temps, une croissance rentable devrait se poursuivre dans l'eau profonde et le pétrole lourd, dans lesquels est en cours un programme de développement en pointe dans le secteur", ajoute-t-il.

L'action Shell cédait 0,14% à la Bourse de Londres vers 11h10 GMT alors que l'indice Stoxx européen du secteur de l'énergie prenait 0,1%.

Certains analystes se sont dit déçus par le fait que le groupe n'avait pas clairement augmenté son plan de cessions pour dégager davantage de liquidités.

(Karolin Schaps et Dmitry Zhdannikov, Marc Angrand et Patrik Vignal pour le service français)