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GlaxoSmithKline porté par ses nouveaux médicaments

La demande pour ses nouveaux médicaments a permis à GlaxoSmithKline de dépasser légèrement les attentes des analystes financiers au quatrième trimestre en compensant la baisse des ventes de l'Advair, son traitement de l'asthme. /Photo d'archives/REUTERS/Toby Melville

par Ben Hirschler

LONDRES (Reuters) - Une demande croissante pour ses nouveaux médicaments a permis à GlaxoSmithKline de dépasser légèrement les attentes des analystes financiers au quatrième trimestre en compensant la baisse des ventes de l'Advair, son traitement de l'asthme.

Les ventes de ses nouveaux traitements du sida, Tivicay et Triumeq, ont encore fait preuve d'une forte croissance et le premier groupe pharmaceutique britannique a également constaté une reprise encourageante de la demande de ses nouveaux traitements de l'asthme par inhalation, Breo and Anoro.

Tant Breo qu'Anoro avaient connu des débuts décevants sur le marché américain, GSK ayant peiné à obtenir que le remboursement de ces médicaments soit prévu dans les contrats d'assurance médicale, mais les prescriptions ont récemment augmenté.

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Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 2% à 6,29 milliards de livres (8,35 milliards d'euros) sur les trois derniers mois de 2015.

Sur la période, le bénéfice par action (BPA) courant ressort à 18,1 pence, en baisse de 34%.

Les analystes prévoyaient en moyenne un chiffre d'affaires de 6,25 milliards de livres et un BPA courant de 17,9 pence, selon Thomson Reuters.

GSK a confirmé son objectif 2016, initialement annoncé en mai, d'une croissance à deux chiffres de son BPA courant à taux de change constants, et a réaffirmé que son dividende, un gros atout du titre, qui assure un rendement d'environ 6%, serait maintenu à son niveau actuel jusqu'a l'année 2017 comprise.

L'action GSK gagnait 2,03% à 1.454 pence vers 13h35 GMT à la Bourse de Londres, après avoir initialement perdu jusqu'à 1,5% en réaction aux résultats.

Les performances de GSK, troisième laboratoire mondial en termes de ventes, ont été affectées par l'impact de la série d'échanges d'actifs effectués avec Novartis, qui a renforcé le poids des produits d'hygiène et d'automédication, des activités à plus faibles marges, dans le portefeuille d'activités du groupe britannique.

A long terme, le directeur général de GSK, Andrew Witt, pense que ce changement d'orientation produira des résultats plus récurrents et moins volatils, mais certains actionnaires du groupe appellent à une scission de la division santé grand public des médicaments sans ordonnance.

Andrew Witt n'a pas écarté cette éventualité même s'il souhaite d'abord augmenter les marges de la coentreprise d'hygiène et de santé avec Novartis, contrôlée par GSK.

Avec cette transformation du groupe, il est d'autant plus important que les activités purement pharmaceutiques continuent à dégager de belles performances.

GSK prévoit désormais que ses 11 nouveaux produits phare rapporteront un chiffre d'affaires de six milliards de livres d'ici 2018, soit deux ans plus tôt que prévu initialement.

Le secteur dans son ensemble a bénéficié d'une amélioration de la productivité de ses activités de recherche au cours des dernières années, le nombre d'autorisations accordées par l'agence américaine de contrôle sanitaire (Food and Drug Administration) ayant atteint un pic de 19 ans, et GSK a indiqué que son taux de retour sur investissement dans la recherche et le développement avait été maintenu à 13%.

Mais s'il est vrai qu'un plus grand nombre de médicaments arrive sur le marché, il est souvent difficile d'obtenir qu'ils soient rapidement adoptés par les client. Les groupes pharmaceutiques sont par ailleurs confrontés à une pression croissante pour abaisser le prix de leurs médicaments.

(Marc Angrand et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)