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Seres 3: charge aléatoire, stress permanent au volant du SUV électrique chinois

Challenges - N. Meunier

ESSAI – Parmi les nouveaux arrivants sur le marché de la voiture électrique, Seres est un des plus discrets. Cette filiale du géant chinois Dongfeng doit redresser la barre de toute urgence. Par son refus chronique de charger, le SUV Seres 3, son premier modèle, a failli nous envoyer dans une situation très délicate.

Avec l’avènement du marché de la voiture électrique, certains analystes prédisaient un véritable raz-de-marée de la part des marques chinoises. Le constat se doit d’être nuancé. Certes, MG affiche une impressionnante trajectoire ascendante, accumulant les succès commerciaux avec des modèles aboutis et au tarif raisonnable, à l’image du MG ZS EV restylé. Mais Aiways se révèle bien plus discret. Certes son U5 affiche un style valorisant, mais ses caractéristiques en rien révolutionnaires et son absence de réseau de distribution ne plaident pas pour sa cause. Quant à la troisième marque chinoise arrivée sur le marché français, Seres, elle devra très sérieusement rehausser la barre avant de prétendre rivaliser avec les meilleures, comme nous avons pu le constater lors de notre essai. Pour l’instant, sa distribution est assurée par SN Diffusion, mandataire implanté dans le sud-ouest de la France.

Seres est une marque de la galaxie Dongfeng, un géant de l’automobile chinois, partenaire notamment de PSA et Nissan. Ce label, géré en coentreprise avec Sokon (un rapprochement connu sous le nom de DFSK) a pour cofondateur Martin Eberhard, également à l’origine de Tesla. Le Seres 3 que nous avons essayé est le premier modèle de la marque proposé en France. Contrairement à son grand frère le Seres 5, conçu avec le concours de Huawei et promis pour dans quelques mois, il est dérivé d’un modèle à essence conçu par DFSK, le Fengon 500 (ou Fengguang 500). Son style plutôt agréable n’est pas d’une originalité folle, mais le gabarit semble pouvoir correspondre aux besoins de la plupart des marchés mondiaux, avec une longueur de 4,38 m qui en fait un concurrent du Kia Niro EV.

Une première impression plutôt bonne

Pas plus à l’intérieur qu’à l’extérieur, le Seres 3 ne rebute. Malgré une odeur de plastique persistante à bord, l’habitacle présente bien. Les lignes sont agréables, même si on trouve de nombreuses inspirations : le levier de vitesses rotatif est une copie de ce qu’on trouve [...]

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