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Semaine de quatre jours: l'entreprise d'informatique LDLC montre la voie

Photos : Martin Barzilai pour Challenges

Avec la réforme des retraites, le sujet du bien-être au travail est revenu en force dans les débats ces dernières semaines, après avoir fait parler de lui pendant la crise du Covid-19. En adoptant les 32 heures de travail par semaine, l'entreprise d'informatique LDLC assure avoir réduit l'absentéisme et dopé sa productivité. Une expérience réussie scrutée de près par les experts du social, qui pourrait faire des émules ailleurs.

Ne comptez pas sur Laurent de la Clergerie pour vous répondre un mardi: le président du directoire de LDLC, florissante société de matériels informatiques fondée en 1996, ne travaille pas. Comme l'ensemble de ses 1.000 salariés, il prend un jour off par semaine. Depuis 2020, l'entreprise, dont le siège est à Limonest, dans la banlieue lyonnaise, est entrée dans le club très fermé des sociétés qui ont mis en place la semaine de quatre jours, comme Welcome to the Jungle, Accenture ou encore Mozoo.

Même s'il reste à contre-courant du "travailler plus" porté par la majorité présidentielle ou le Medef, le concept commence à essaimer en France. "Pour notre entreprise, il s'agit d'un véritable changement de posture, claironne le fondateur de la société d'informatique. C'est l'aboutissement d'une réflexion sur le bien-être au travail."

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Microsoft comme modèle

La CGT en a rêvé, LDLC l'a fait. Concrètement, le passage de cinq à quatre jours de travail hebdomadaire augmente la durée de la journée de 7 à 8 heures. Soit 32 heures par semaine - une vieille revendication du syndicat de Montreuil et de la gauche française. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le patron de la société lyonnaise ne compte pas porter le sujet politiquement. Il est même très critique sur la réduction du temps de travail de 1999. "Les 35 heures ont été une bêtise, estime-t-il. La vraie différence, c'est que notre réduction du temps de travail, je l'ai choisie."

L'idée a germé pendant le premier confinement de mars 2020. C'est en lisant des articles racontant l'expérience de Microsoft au Japon, qui a testé la semaine de quatre jours, qu'il a été convaincu. "En offrant le vendredi à ses salariés, Microsoft s'est aperçu que la productivité avait bondi de 40%, détaille-t-il. Ça m'a vraiment interpellé." Dans son coin, Laurent de la Clergerie élabore alors pendant des mois un plan avant de le dévoiler en juin 2020, à la surprise de tous dans l'entre[...]

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