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Le secteur de la coiffure peine à recruter et cherche entre "10 000 à 12 000" candidats

Le secteur de la coiffure peine à recruter et cherche entre "10 000 à 12 000" candidats (Leren Lu / Getty Images) (Getty Images)

De nombreux professionnels de la coiffure font face à une pénurie de personnel. La crise sanitaire a poussé certains salariés à se reconvertir ou à se mettre à leur compte.

Ne vous étonnez pas si le délai pour obtenir un rendez-vous chez le coiffeur s’allonge ces prochaines semaines. La profession souffre actuellement d’un grave déficit de personnel depuis la crise sanitaire. "On recherche entre 10 000 et 12 000 collaborateurs dans toute la France", confirme Christophe Doré, le président de l'Unec, l'Union nationale des entreprises de coiffure sur France Bleu. "Nous avons de très très grosses difficultés de recrutement", ajoute-t-il.

Plusieurs raisons expliquent cette crise des vocations. Comme le transport routier ou l’hôtellerie-restauration, en proie aux mêmes difficultés de recrutement, la charge de travail imputée aux coiffeurs n’est pas étrangère à cette désertion. "C'est un métier assez physique, et même si on aime ça, il y en a qui s’arrêtent à cause des allergies, de tendinites et de gros problèmes de santé", explique Céline Lainé, gérante du "Salon d'Issy", à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine. Les longs confinements de 2020 et les fermetures des salons de coiffure à répétition ont visiblement poussé certains professionnels à ranger leurs ciseaux pour un métier moins "pénible" et des horaires moins contraignants.

François Hollande en partie responsable ?

D’autres, à l’inverse, ont épousé ce métier au point de quitter les salons de coiffures traditionnels pour devenir leur propre patron. Si le statut d’auto-entrepreneur ne garantit pas un salaire fixe tous les mois, il permet aux professionnels de choisir leurs clients et de fixer leur planning à leur guise. Avec l’explosion du télétravail et la peur du virus, les demandes ont littéralement explosé depuis un an. Résultat : les salons de coiffure perdent leurs salariés et leurs clients.

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Enfin, le secteur déplore aussi une baisse considérable du nombre d’apprentis ces dernières années. "Sous François Hollande en 2013, le gouvernement a décidé de baisser l’aide à la formation. Cette aide ayant baissé, moins de coiffeurs sont formés", se plaint le président de l’Union nationale des entreprises de coiffure. Et de poursuivre : "Il faut entre 5 et 7 ans pour former un coiffeur, donc on subit actuellement le creux de la vague".

La coiffure n’est pas le seul secteur à avoir du mal à faire le plein de main-d’œuvre. L’hôtellerie-restauration connaît le même problème dans des proportions encore plus importantes. Une étude de septembre 2021 affirme que 237 000 salariés ont quitté ce secteur pour exercer un autre métier. Dans les deux cas, salaire trop bas, horaires à rallonge et métier physique sont les raisons récurrentes des nombreux départs.

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