SCPI : «La baisse des prix est actée, 2024 sera l'année pour acheter en France»
Exercice 2023 chamboulé pour les SCPI. Sur les six derniers mois, une vingtaine de véhicules - principalement les plus grosses capitalisations - ont été contraints de baisser leur prix de souscription, actant ainsi la dévalorisation de leurs actifs. Depuis, les craintes des épargnants se font jour sur la liquidité de ce placement et sa capacité à délivrer du rendement dans la durée. Dans un marché immobilier sur lequel les prix devraient baisser, les opportunités sont pourtant nombreuses, comme nous l'explique Nicolas Kert, président et fondateur de Remake AM, qui commercialise la SCPI Remake Live, une jeune SCPI qui devrait afficher l'un des meilleurs taux de distribution pour 2023 : 7,79%.
L'année 2023 a été chahutée pour certaines SCPI qui ont été contraintes de baisser leur prix de part. Selon vous, cela va-t-il être encore le cas cette année ?
Nicolas Kert : Ma conviction est qu'en 2024, des fonds immobiliers vont continuer à souffrir, pour les mêmes raisons qu'en 2023 : la baisse de valorisation de leurs actifs, liée à la remontée des taux, conduisant in fine à des problèmes de liquidité. Ces deux problèmes sont liés : quand une SCPI (société civile de placement immobilier) annonce des performances inférieures à celles d’autres placements (Livret A, livrets bancaires, etc.) ou une baisse de son prix de part, davantage d'épargnants souhaitent en sortir tandis que moins d’investisseurs sont enclins à souscrire. Comme les fonds immobiliers, notamment les SCPI, ont souvent une (...)
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