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Schneider bénéficie d'une embellie en Europe

Jean-Pascal Tricoire,, président du directoire de Schneider Electric. Le numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension a fait état jeudi d'une hausse de 2,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre /Photo d'archives/REUTERS/Gonzalo Fuentes

par Gilles Guillaume et Natalie Huet

PARIS (Reuters) - Schneider Electric a fait état jeudi d'une hausse de 2,5% de son chiffre d'affaires à périmètre et changes constants au premier trimestre, les effets devises toujours négatifs atténuant l'impact positif des dernières acquisitions du groupe et les signes d'amélioration de l'activité en Europe.

Le numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 5,67 milliards d'euros, en hausse de 7,7% en données publiées.

"Nos chiffres montrent bien une économie qui est en phase de reprise au niveau mondial. La basse tension et les automatismes industriels sont les deux activités qui se redressent en premier quand on est en phase de croissance", a déclaré Emmanuel Babeau, directeur financier du groupe, par téléphone à Reuters.

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"C'est une reprise qui n'est pas totalement homogène, qui a des à-coups, qui peut être contrastée ici et là. Mais l'Europe de l'Ouest, qui avait été le point de douleur pour nous en 2012 et 2013, montre des signes d'amélioration", a-t-il ajouté.

Les activités basse tension et industrie ont affiché toutes deux une croissance organique de l'ordre de 6%, tirées notamment par l'immobilier non résidentiel en Espagne et la demande des constructeurs de machines à travers le monde. L'activité infrastructures a en revanche baissé de 3,7%, impactée par la faiblesse de la demande des régies d'électricité en Europe de l'Ouest.

Si l'on exclut les infrastructures, le continent retrouve même une croissance à un chiffre. En revanche, malgré l'amélioration de l'activité en Europe d'un trimestre sur l'autre, la région reste au total en baisse organique de 2% sur un an au premier trimestre.

L'intégration du groupe britannique d'ingénierie Invensys, conclue en janvier, a représenté l'essentiel de l'effet d'acquisition positif de 10,4 points de pourcentage enregistré sur la période. La hausse de l'euro face aux dollars américain et australien, à la roupie indienne, au real brésilien ou au rouble russe a amputé en revanche de 5,2 points la performance du trimestre.

Schneider a confirmé ses prévisions 2014 d'une croissance organique modérée à un chiffre de son chiffre d'affaires et d'une légère hausse proforma de sa marge d'Ebita ajusté à 14,4%, en excluant un effet de change négatif attendu entre 900 millions et un milliard d'euros sur le chiffre d'affaires 2014, après -879 millions en 2013.

Il a également réaffirmé donner désormais la priorité à la croissance organique et à l'intégration de ses dernières acquisitions, clôturant ainsi un cycle de croissance externe qui aura vu le groupe tripler de taille en dix ans.

Prié de dire si ce cap tenait toujours dans le contexte actuel d'activité nourrie en matière de M&A, Emmanuel Babeau a répondu : "Absolument. Je me méfie des périodes de frénésie, nous sommes très concentrés sur l'acquisition d'Invensys qui démarre très bien."

L'action Schneider a clôturé mercredi à 65,09 euros. Depuis le début de l'année, le titre gagne 2,67%, après une progression de près de 16% en 2013.

(Edité par Dominique Rodriguez)