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Schneider abaisse ses prévisions avec la Chine et le pétrole

par Cyril Altmeyer

PARIS (Reuters) - Schneider Electric a abaissé mercredi ses prévisions pour 2015 en raison du ralentissement plus net que prévu à la fois de ses marchés en Chine et des investissements dans le pétrole.

Le numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension précise dans un communiqué anticiper pour 2015 une croissance organique de son chiffre d'affaires "autour de stable" alors qu'il la prévoyait modérée auparavant.

Le groupe, qui anticipait antérieurement une légère hausse de sa marge d'Ebita ajusté à 14%-14,5%, ne la prévoit désormais plus que stable voire en baisse modérée par rapport à 2014.

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Au premier semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 12,848 milliards d'euros, en hausse de 9,8% mais en recul de 0,9% en données organiques.

La tendance s'est toutefois inversée au deuxième trimestre avec une croissance organique de 0,1% tirée par le marché américain de la construction et des améliorations en Europe de l'Ouest.

Sa marge d'Ebita ajusté semestrielle a reculé de 40 points de base à 12,5%.

Hors intégration d'Invensys, le chiffre d'affaires en données organiques et la marge d'Ebita sont stables sur le semestre.

Schneider dit avoir d'ores et déjà réalisé plus de la moitié des synergies liées à Invensys qu'il avait planifiées pour 2015, avec des coûts d’intégration de 21 millions d’euros au premier semestre.

Le groupe pâtit de la faiblesse de l'activité en Chine, en particulier d'une baisse des mises en chantier, et de la réduction de 30%-35% des investissements des groupes liés au pétrole et au gaz, a déclaré à Reuters le directeur financier Emmanuel Babeau.

"On s'attendait à une baisse, mais on pensait qu'elle arriverait plus doucement et peut-être pas avec cette force-là", a-t-il dit lors d'un entretien téléphonique, ajoutant ne pas voir de raison pour que la situation s'améliore au second semestre sur ce marché.

En Chine, Emmanuel Babeau a dit espérer l'effet de mesures prises par le gouvernement et compter sur une base de comparaison plus favorable au quatrième trimestre, tout en s'interrogeant sur l'impact du krach boursier chinois sur les investissements sur ses marchés finaux.

Le groupe précise aussi avoir racheté 1,4 million d'actions au premier semestre pour 90 millions d'euros, et compte accélérer ses rachats d'actions au second semestre dans le cadre de son plan visant d'ici 2016 une enveloppe totale de 1 à 1,5 milliard d'euros.

(Edité par Dominique Rodriguez)