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Santander pénalisée par les difficultés au Brésil

Santander a fait état jeudi d'une hausse de près de 5% de son bénéfice net au titre du troisième trimestre en dépit de l'impact défavorable de la dépréciation des devises de pays dans lesquels la première banque de la zone euro est très implantée, comme le Brésil. /Photo prise le 3 février 2015/REUTERS/Andrea Comas

MADRID (Reuters) - Les difficultés de l'économie brésilienne et la chute du real et d'autres devises latino-américaines ont pesé sur les résultats de Santander au troisième trimestre, soulignant les défis auxquels la première banque de la zone euro est confrontée pour améliorer sa rentabilité et renforcer ses fonds propres.

Les performances sur d'autres marchés-clés comme la Grande-Bretagne ont permis à Santander de compenser les effets de change défavorables et de dégager un résultat net en hausse de près de 5%.

Les créances douteuses ont continué de progresser au Brésil sur la période de juillet à septembre pour atteindre 5,3% de l'encours des prêts. Le résultat des activités au Brésil a chuté de près de 15% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, le recul n'étant toutefois que de 1,4% hors effets de change.

La contribution du Brésil aux profits de Santander est désormais inférieure à celle de la Grande-Bretagne au moment où la dirigeante de la banque espagnole, Ana Botin, cherche à en améliorer la rentabilité et à en augmenter les dividendes.

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Ana Botin vise une rentabilité des fonds propres tangibles (ROTE) de 13% à l'échelle du groupe à l'horizon 2018. Elle a reculé à 11,3% au troisième trimestre contre 11,4% au trimestre précédent.

"Nous sommes convaincus que notre modèle nous permettra d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés" a-t-elle déclaré dans un communiqué, ajoutant que l'environnement économique devrait s'améliorer dans la plupart des marchés de la banque.

Santander cherche aussi à renforcer ses fonds propres sans faire appel à ses actionnaires. Son ratio de fonds propres durs Tier 1 totalement harmonisés (CET1 fully loaded) a à peine progressé au troisième trimestre, représentant 9,85% des actifs pondérés des risques à la fin septembre contre 9,83% à fin juin.

Il reste inférieur à celui affiché par de nombreuses autres grandes banques européennes et à l'objectif de 11% que la banque s'est fixée à l'horizon 2018.

"Les fonds propres sont une déception", a commenté Raoul Leonard, analyste de Deutsche Bank dans une note de recherche.

Vers 10h30 GMT, l'action Santander était en baisse de plus de 2,8% à la Bourse de Madrid et sous-performe l'indice sectoriel des banques européennes, en repli de 1,66%. Elle affiche un recul d'environ 18% depuis le début du troisième trimestre contre une baisse de 7% pour sa concurrente BBVA, dont la présence en Amérique latine est concentrée sur le Mexique.

Le bénéfice net est ressorti à 1,7 milliard d'euros au troisième trimestre, un chiffre conforme aux attentes des analystes. Il est toutefois en repli de 1,7% par rapport au trimestre précédent.

Le revenu net d'intérêt s'est établi à 8 milliards d'euros, en hausse de près de 7% par rapport à la période correspondante un an auparavant mais en repli de près de 4% par rapport à son niveau du deuxième trimestre 2015.

La forte concurrence sur le marché espagnol dans un environnement de taux bas a pesé sur les marges et même en Grande-Bretagne, désormais premier contributeur au résultat de la banque, le produit net bancaire est ressorti en léger repli sur le trimestre par rapport au trimestre précédent.

(Sarah White, Marc Joanny pour le service français, édité par Bertrand Boucey)