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Pour Sandra Regol (EELV), "le gouvernement doit s'excuser de son soutien" à Nicolas Hulot en 2018

La secrétaire nationale adjointe d'EELV, Sandra Regol, le 27 novembre 2020 - JOEL SAGET / AFP
La secrétaire nationale adjointe d'EELV, Sandra Regol, le 27 novembre 2020 - JOEL SAGET / AFP

Elle réclame des excuses. Pour Sandra Regol, "le gouvernement doit s'excuser de son soutien" en 2018 à Nicolas Hulot, quand celui qui était ministre de la Transition écologique a été accusé pour la première fois d'un viol. À l'époque, "tout le monde [au gouvernement], et même le président de la République, a dit: 'Circulez, il y a rien à voir'", déplore la secrétaire nationale adjointe d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), invitée de Franceinfo ce samedi.

En 2018, quelques mois avant qu'il ne quitte ses fonctions ministérielles, Nicolas Hulot a été visé par un article du journal Ebdo qui révélait l'existence d'une plainte pour viol adressée à son encontre et datant de 2008. Le gouvernement a alors décidé d'afficher son soutien à l'ancienne star de TF1. Ce jeudi, six nouvelles femmes ont accusé Nicolas Hulot d'agressions sexuelles et de viol dans un documentaire d'Envoyé Spécial. De nouvelles accusations qui ont poussé le gouvernement à revenir sur sa position d'il y a trois ans, mais que Sandra Regol ne pardonne pas.

"Vous n'avez pas le droit à la parole"

"Imaginez le message envoyé à toutes les femmes victimes de violences sexuelles: 'Si vous voulez nous toucher, nous ferons corps contre vous!'", avec cette institution puissante qui vous dit 'vous n'avez pas le droit à la parole'", s'est indignée la femme politique.

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Interrogé au sujet du soutien de l'exécutif à Nicolas Hulot en 2018, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal assure qu'il s'agissait plutôt d'un "soutien à l'état de droit et à la présomption d'innocence". Une analyse que ne partage pas l'écologiste:

"On est face à un gouvernement dont deux ministres ont été accusés d'agressions sexuelles, dont le ministre de l'Intérieur ! [...] comment vous voulez qu'on puisse d'avoir une parole saine pour les femmes dans ce pays quand le gouvernement choisi délibérément de ne pas les écarter?", fustige la secrétaire nationale adjointe d'EELV. 876450610001_6284046302001

"Une façon de couper la parole" aux femmes

Après que Nicolas Hulot a été pointé du doigt pour la première fois, Marlène Schiappa, alors secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, avait signé une tribune dans le Journal du Dimanche. Elle accusait l'article d'Ebdo de "décrédibiliser la parole des femmes" et défendait Nicolas Hulot qu'elle décrivait comme "charmant" et "respectueux".

Pour Sandra Regol, la responsabilité revient surtout "aux supérieurs" de l'ancienne secrétaire d'État, aujourd'hui ministre déléguée au sein du ministère de l'Intérieur de Gérald Darmanin. Elle déplore "cette échappatoire qui consiste à faire porter la faute sur les femmes proches des hommes accusés".

L'écologiste dénonce aussi l'intervention de Nicolas Hulot sur notre plateau, la veille de la diffusion du documentaire, "comme une façon de couper la parole". Selon elle, c'est un comportement que l'on voit "à chaque fois qu'un homme est mis en cause. "Systématiquement, ces hommes vont dénoncer un tribunal médiatique", tance-t-elle.

Article original publié sur BFMTV.com