Une salariée peut-elle bénéficier d'un congé allaitement ?
Il n’existe pas, dans la loi, de congé d’allaitement. Seules certaines conventions collectives ont mis en place ce type de congés, telles que la convention collective de l’audiovisuel, par exemple.
Dans cette convention, il est prévu que « sur présentation d’un certificat médical en attestant la nécessité, un congé supplémentaire rémunéré de quatre semaines pour allaitement pourra être alloué à l’issue du congé de maternité ».
Ce congé appelé, en réalité, congé « pour suites de couches pathologiques » est généralement accordé par les médecins en cas d’allaitement.
La loi (Article L1225 du Code du travail) autorise les salariées à s’absenter durant leurs heures de travail pour allaiter ou tirer leur lait. Et ce, pour une durée d'un an à compter du jour de la naissance de l'enfant. Cette absence pour allaitement est autorisée dans la limite d’une heure par jour, prise en deux périodes :
Employeur et salarié se mettent d’accord sur le moment de la matinée et de l’après-midi à privilégier. En l’absence d’accord, la période d’allaitement est prise au milieu de chaque demi-journée de travail.
Il convient de noter que la période d’allaitement est réduite à 20 minutes dès lors que l’employeur met à disposition des salariés un local spécifique pour l’allaitement.
À noter : les pauses pour allaiter ne sont pas rémunérées sauf si la convention collective prévoit le contraire.
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