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Pef battant la morne campagne anglaise au galop mais sans mon- ture, cela ne vous évoque rien ? Il y a treize ans, l’ex-Robin des Bois adaptait, dans la langue de Molière Spamalot, la transposition musicale du film culte Monty Python : Sacré Graal ! (1975) signée Eric Idle, l’un des membres de la célèbre troupe britannique, et John Du Prez, le compositeur du Sens de la vie. Elle revient au Théâtre de Paris dans une nouvelle mouture toujours mise en scène par le comédien- réalisateur qui renoue aussi avec le rôle du Roi Arthur.
Sur le plateau aux allures de palais aquatique frétillent avec grâce des naïades tout de vert vêtues tandis que la Dame du Lac s’escrime à convaincre Galaad de siéger autour de la Table ronde. « Viens à moi, viens à moi cher Galaad, implore-t-elle de sa voix lyrique. Je t’en conjure, rejoins Arthur, viens à moi ne me laisse pas en rade [...] Et si vraiment tu viens, je te montre mes seins... » Le paysan ne se fera pas prier davantage, à la grande joie du roi qui chantera un hymne à sa propre gloire accompagné par la chorégraphie façon pom-pom girl de ses amies nymphes. Pas de doute, nous sommes bien dans l’univers des Monty Python.
Cette reprise du musical déjanté s’est montée sous l’impulsion d’Arthur Benzaquen (Les Nouvelles aventures d’Aladin), ici coproducteur, et de la boîte de prod Stage Entertainment qui ont proposé à Pierre-François Martin-Laval de quitter sa Marseille natale pour repartir à la quête du Gr...
