La série Aspergirl résonne avec ma propre vie de femme autiste

À travers ce témoignage, Numerama donne la parole à Mélanie Fazi. Comme l’héroïne de la série Aspergirl (avec Nicole Ferroni sur OCS), elle a reçu un diagnostic tardif de son autisme, une expérience qu’elle détaille dans son livre L’année suspendue. Elle nous raconte son ressenti en regardant Aspergirl. Entre bonne représentation et quelques clichés persistants, elle se dit en tout cas « reconnaissante » envers cette série.

Si les femmes autistes, longtemps oubliées à l’écran, se sont vu depuis peu consacrer des séries comme Astrid et Raphaëlle (France 2) ou Extraordinary Attorney Woo (Netflix), le cas de figure des femmes diagnostiquées adultes n’y avait, me semble-t-il, pas encore été abordé.

En raison de la méconnaissance générale autour de l’autisme, de profils souvent plus discrets et d’une tendance à recourir au « camouflage social » pour nous faire accepter des autres, nous sommes nombreuses à être passées sous le radar jusqu’à l’âge adulte, au prix d’un parcours de vie souvent chaotique et douloureux. Certaines découvrent être autistes au hasard d’un article lu sur Internet, d’autres après le diagnostic de leurs enfants, comme c’est le cas de Louison et de son fils Guilhem dans la série Aspergirl.

« Diagnostiquée moi-même à 43 ans, j’attendais beaucoup de cette série, la première à représenter un parcours proche du mien. »

Mélanie Fazi

Diagnostiquée moi-même à 43 ans,

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