Les sénateurs communistes présentent un "bouclier social" de mesures face à l'inflation
Les sénateurs du groupe CRCE, à majorité communiste, ont présenté mercredi une proposition de loi "bouclier social" face à l'inflation, dont certaines mesures seront traduites en amendements sur le texte du pouvoir d'achat examiné jeudi au Sénat.
Les sénateurs du groupe CRCE, à majorité communiste, ont présenté mercredi une proposition de loi "bouclier social" face à l'inflation, dont certaines mesures seront traduites en amendements sur le texte du pouvoir d'achat examiné jeudi au Sénat.
Cette proposition de loi et ses 22 articles déclinent 50 mesures censées incarner un "véritable bouclier social" contre "l'inflation galopante", ont indiqué les sénatrices et sénateurs communistes.
Jeudi, le groupe CRCE entend déposer "75 amendements" au projet de loi sur le pouvoir d'achat, examiné dans l'hémicycle du Palais du Luxembourg après avoir été adopté à l'Assemblée. Une bonne partie sera identique aux mesures listées dans leur proposition de loi.
Le premier article de cette dernière prévoit notamment une augmentation du SMIC à 1.505 euros nets par mois dès promulgation de la loi, mesure jugée plus efficace que les "primes qui ne règlent rien" et "enfument" les Français.
Un amendement phare de l'alliance des gauches Nupes qui souhaitait le réhausser à 1.500 euros nets, mais retoqué la semaine dernière à l'Assemblée.
"Le capital absorbe les bénéfices du travail, pendant qu'on serre la ceinture de ceux qui font tourner le pays", a déploré Marie-Claude Varaillas, sénatrice de Dordogne.
Dans cette "boîte à outils", d'autres mesures visent à combler plusieurs "angles morts" du texte sur le pouvoir d'achat.
Sur la question énergétique, mais aussi celle des produits alimentaires, "nous pensons que le gouvernement tape à côté", a dénoncé le sénateur de Seine-Saint-Denis Fabien Gay, avançant que le projet de loi ne contient, à ce sujet, "aucune mesure sur le pouvoir d'achat des ménages".
"Il faut reconnaître l'énergie comme un produit de première nécessité", a poursuivi M. Gay.
Ainsi, la proposition de loi prévoit le blocage temporaire des prix sur les produits énergétiques, mais aussi une baisse de la TVA sur la consommation en résidence principale.
Blocage également à destination des produits alimentaires, selon le sénat[...]
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