Une sépulture de « vampire » découverte en Pologne : petite histoire d’une superstition
Des archéologues ont découvert une tombe de vampire en Pologne. Ou plutôt, d’une femme qui était considérée comme vampire. On le sait en raison de la façon dont elle a été enterrée, un rituel bien spécifique liée aux superstitions de l’époque.
Des fouilles archéologiques ont mis au jour une sépulture du 17e siècle, dans un cimetière polonais, où le squelette d’une femme est entravé par une faucille au-dessus de la gorge, en plus du gros orteil gauche cadenassé. Ces rituels sont bien connus des archéologues : ils visaient à « se protéger contre un retour du mort », indique Dariusz Poliński, qui a dirigé ces recherches, auprès du DailyMail dans une interview du 5 septembre 2022.
Était-elle un vampire ? En aucun cas, puisque ces créatures n’appartiennent qu’au domaine de la fiction, à partir des mythes ancestraux. Mais elle était probablement considérée comme telle à l’époque, en raison de superstitions bien enracinées en Europe de l’Est. On sait effectivement qu’à cette époque, dans la région, une peur des vampires s’était développée — et ce depuis le 11e siècle. De précédentes études l’ont démontré.
L’enterrement de « vampires » était courant à cause des superstitions
Cette croyance a donné lieu à des rituels d’enterrement bien spécifiques en cas de suspicion envers la nature vampirique de quelqu’un.