Russie : l’ONG Greenpeace déclarée « indésirable » par le parquet général

AFP or licensors

Dans le viseur du pouvoir, l’ONG Greenpeace ne pourra plus exercer en Russie. La décision a été annoncée vendredi dans un communiqué du parquet général russe, relayé par l’AFP. L’interdiction de l’organisation de la protection contre l’environnement illustre une nouvelle fois la répression menée par Moscou pour éteindre les contre-pouvoirs.

Selon le parquet général russe, Greenpeace menaçait « (les) fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité » de la Russie. Il a également accusé l’ONG, dont le siège se trouve aux Pays-Bas, de « renverser le pouvoir de façon anticonstitutionnelle », évoquant des « ingérences » et le financement d’associations russes que le pouvoir nomme des « agents de l’étranger ».

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Une répression de plus en plus féroce

Ouvert en 1992, le bureau russe de Greenpeace menait des actions destinées à alerter sur les effets du changement climatique. La Russie est l’un des pays qui émet le plus de gaz à effet de serre en raison de la production d’énergies fossiles, indiquait la Commission européenne en 2021. De la protection des forêts à la pollution des cours d’eaux, l’antenne russe travaillait sur de nombreuses thématiques, fustigeant régulièrement l’incurie du pouvoir russe.

La fermeture de l’ONG à Moscou s’inscrit dans une série de dissolutions ordonnées par la justice dans la foulée de l’offensive en Ukraine. En janvier dernier, l’ONG Groupe Helsinki de Moscou avait été interdi...


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