Running : le froid n'est pas une excuse pour remettre votre entraînement à plus tard
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En hiver, la baisse des températures et/ou la pluie plus fréquente peuvent décourager les sportifs à courir dehors. La peur de l'hypothermie constitue parfois un frein à la pratique de la course d'endurance. En réalité, comme l'a expliqué Sébastien Racinais, responsable de la recherche sur la santé et la performance des sportifs à l'hôpital du sport Aspetar à Doha (Qatar) à Business Insider France, "il n'existe que très peu de risques aigus d'hypothermie pour un coureur entraîné. Le problème du corps en hypothermie provoqué par la baisse des températures et des gelures localisées au niveau des extrémités (orteils, doigts) sont des choses que l'on va retrouver dans certains sports d'hiver comme l'alpinisme, mais pas en course à pied."
Car "le sportif en pleine activité produit de la chaleur, ce qui le protège de l'hypothermie", a précisé le chercheur français. En revanche, s'il arrête de courir d'un coup pendant deux heures et reste dehors (par exemple, en cas de blessure), il existe des risques d'hypothermie. En fait, le corps humain fonctionne comme tout autre machine. Lors d'un effort physique d'endurance, 25% de l'énergie consommée sert au fonctionnement du muscle, tandis que les trois-quarts restants permettent de produire de la chaleur. Cette chaleur est ensuite évacuée par notre corps à travers la peau pour garder une température de fonctionnement adéquate (37°C au repos et au-delà de 38ºC à l'exercice).
On appelle ce phénomène la thermorégulation. Et selon la corpulence de la personne, le production de chaleur peut varier. Guillaume Millet, professeur de physiologie du sport à l'université Jean-Monnet à Saint-Etienne, a détaillé à Business Insider France que "plus la surface corporelle de l'individu est…
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