Publicité
Marchés français ouverture 42 min
  • Dow Jones

    38 460,92
    -42,77 (-0,11 %)
     
  • Nasdaq

    15 712,75
    +16,11 (+0,10 %)
     
  • Nikkei 225

    37 644,24
    -815,84 (-2,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0722
    +0,0021 (+0,19 %)
     
  • HANG SENG

    17 221,40
    +20,13 (+0,12 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 990,41
    -2 208,16 (-3,55 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 389,37
    +6,80 (+0,49 %)
     
  • S&P 500

    5 071,63
    +1,08 (+0,02 %)
     

Que sont les RTT ?

© NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Ces trois lettres sont bien connues des salariés qui y ont droit, c’est-à-dire tous ceux embauchés au forfait et dont le décompte du temps de travail ne se fait pas donc en heures. Les jours de réduction du temps de travail (RTT) existent depuis les lois Aubry de 1998 et 2000 qui ont instauré la semaine de 35 heures. Les entreprises ayant souhaité rester aux 39 heures ont alors distribué en échange à leurs employés des journées de repos supplémentaires compensant la baisse de quatre heures de travail hebdomadaire. Pour l’équipe socialiste au pouvoir à l’époque, cette RTT avait pour but de mieux équilibrer les temps de vie personnelle et professionnelle et de créer des emplois.

Retrouvez ici l'ensemble de nos antisèches

Sauf qu’à l’usage, entre les congés payés et les récupérations, les compteurs explosent et beaucoup de salariés peinent à dépenser toutes leurs RTT entre le 1er janvier et le 31 décembre. À moins de bénéficier d’un dispositif de compte épargne temps, ce qui est rarement le cas, les jours non pris sont donc perdus.

C’est l’une des raisons pour lesquelles la droite, suivie par le gouvernement, a souhaité assouplir les possibilités de rachat de RTT afin notamment d'accroître le pouvoir d’achat. Au risque de détricoter les 35 heures, comme l'accuse la gauche.

À écouter également :


Retrouvez cet article sur LeJDD