Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 980,79
    +205,41 (+0,54 %)
     
  • EUR/USD

    1,0658
    +0,0011 (+0,11 %)
     
  • Gold future

    2 415,10
    +17,10 (+0,71 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 257,50
    +823,45 (+1,39 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 380,54
    +67,92 (+5,36 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,59
    +0,86 (+1,04 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 372,42
    -229,08 (-1,47 %)
     
  • S&P 500

    4 983,51
    -27,61 (-0,55 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2383
    -0,0056 (-0,45 %)
     

RTE confirme la neutralité carbone de la France en 2050

La fin de l’usage des énergies fossiles impose une remise en cause du système électrique français. Au cours des trois prochaines décennies, la production, la distribution et la consommation d’énergie vont profondément changer, des mutations que tente d’anticiper un nouveau rapport du Réseau de transport de l’électricité (RTE).

ENGAGEMENT. Aujourd’hui, le pétrole, le gaz et le charbon représentent 60% de la consommation finale d’énergie de la France. Dans trente ans, cette part devra être réduire à zéro ou presque pour satisfaire l’objectif de la neutralité carbone, engagement pris dans la loi climat de 2015 mais aussi devant la communauté internationale au sein de l’accord de Paris afin de maintenir la hausse de la température mondiale aux alentours de 1,5°C. Une grande part de l’effort à entreprendre passe par l’électricité dont les usages vont augmenter. Ainsi, le parc automobile devra passer du pétrole à l’électrique, les pompes à chaleur vont remplacer les chaudières au fioul, les électrolyseurs transformeront les électrons produits par les éoliennes et le solaire en hydrogène. En réponse à une saisine du gouvernement, le qui a en charge les lignes à haute tension du territoire, vient de dévoiler deux grands familles de scénarios permettant d’y parvenir, l’une reposant principalement sur les énergies renouvelables, l’autre intégrant jusqu’à 50% de production nucléaire.

En trente ans, le pétrole et le gaz seront remplacés principalement par l'électricité. Ce qui impose d'augmenter la production électrique de 35%. © RTE

PUBLICITÉ

Les trajectoires dessinées après deux ans de concertation et de réunions techniques jonglent avec deux principaux impératifs. “L’électricité va remplacer les énergies fossiles aussi, il va falloir en produire plus, prévient Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE. Et pour la produire, il va falloir décider si l’on renouvelle, et comment, les moyens de production nucléaire, les centrales arrivant en fin de vie autour de 2060.” Ainsi, grâce aux politiques d’efficacité énergétique, la consommation finale de l’Hexagone passera de 1600 térawatts/heure (TWh) aujourd’hui à 930 TWh en 2050. Mais pour compenser la fin du pétrole, la production d’électricité devra — selon les calculs de RTE — passer de 475 TWh aujourd’hui à 645 TWh en 2050 selon l’hypothèse médiane, soi[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi