RSA, chômage… quelle est cette aide sociale unique que Michel Barnier défendait en 2022 ?
Un «gaulliste social». C’est ainsi que Michel Barnier, qu’Emmanuel Macron vient de nommer Premier ministre, se définissait lors de la primaire des Républicains - qu’il n’a pas remportée - en vue de l’élection présidentielle de 2022. Comme il l’écrivait dans sa profession de foi, il faut que «le travail paie toujours mieux que l’assistanat». Pour faire du travail une «valeur essentielle», l’ancien commissaire européen proposait donc de créer une «allocation sociale unique» plafonnée.
Dans le détail, la mesure consistait à fusionner plusieurs prestations attribuées aux ménages modestes en une seule et même allocation sociale : le revenu de solidarité active (RSA), les allocations chômage et toutes les autres aides versées par les Caf et les MSA (hors aides vieillesse et handicap). Comme l’expliquait à Capital Olivier Marleix, député LR et rapporteur du projet de Michel Barnier lors de la primaire des Républicains en 2021, le principe était de «limiter les revenus de l’assistance, notamment avec un plafond entre le RSA et les APL (aides personnalisées au logement, NDLR)».
Dans ce cadre, les contreparties demandées aux allocataires auraient aussi été renforcées. Chaque bénéficiaire aurait ainsi eu l’obligation de s’engager «au minimum à suivre une formation lui permettant de se remettre dans l’entreprise pendant un certain temps» ou bien de participer à un service public, par exemple «dans les Ehpad, les écoles ou même les hôpitaux où l’on manque de personnels», précisait Olivier Marleix (...)
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