Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    38 452,13
    -51,56 (-0,13 %)
     
  • Nasdaq

    15 701,73
    +5,09 (+0,03 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • EUR/USD

    1,0705
    +0,0001 (+0,01 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 008,54
    -2 232,62 (-3,59 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 384,31
    -39,79 (-2,80 %)
     
  • S&P 500

    5 068,90
    -1,65 (-0,03 %)
     

Sur la route avec Steve McCurry au musée Maillol à Paris

© Steve McCurry

Certains titres d'exposition sont poétiques, jusqu'à en devenir hermétiques, quand d'autres sont efficaces, trop peut-être, mais tombent juste. Le musée Maillol à Paris présente une rétrospective baptisée "Le Monde de Steve McCurry". Cette dénomination reflète fidèlement plus de quarante-cinq ans de carrière pendant lesquels cette star internationale de la photographie a sillonné la planète.

Ces clichés en grand format rendent compte de son monde, une vision focalisée sur des traditions magnifiées au détriment de la modernité à l'œuvre dans les sociétés traversées. "Je ne me vois pas comme un anthropologue ou un historien, explique-t‑il, mais je pense que c'est important de constituer une banque de données sur les comportements humains, avant que les choses évoluent ou disparaissent." Il a été récemment critiqué pour une retouche sur Photoshop d'au moins une image prise à Cuba. Depuis, il se dit "storyteller", conteur d'histoires, préférant les "rites, les monastères comme Angkor Vat qui [le] fascinait plus jeune".

Une vie loin de sa ville natale de ­Philadelphie

Sa touche combine une composition parfaite et le contraste vif, recherché entre les couleurs, les rouges francs surtout, l'orange du fruit ou le safran de la robe des moines bouddhistes… "Henri Cartier-Bresson, dont le sens du cadrage m'a toujours ébloui, me disait de travailler en noir et blanc, raconte ce membre de l'agence Magnum. Mais le monde est en couleur et je veux le photographier tel qu'il est. Il faut pour...


Lire la suite sur LeJDD