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A Rouen, les étudiants de l'Ensa en grève pour dénoncer le manque de moyens des écoles d'architecture

REPORTAGE. Depuis le 6 février, les élèves de l’École nationale d’architecture de Normandie (Ensa Normandie) se mobilisent pour dénoncer la pénurie de personnel administratif ou enseignant et la sous-dotation financière chronique. Plusieurs autres écoles d’architecture de France soutiennent le mouvement.

“On ne veut pas avoir à choisir entre le chauffage et la pédagogie”. Marine Hardy, étudiante en L2 - cheveux bouclés maintenus par un serre-tête noir et voix roque -motive les troupes, un micro à la main. Il est 18h30 ce mardi 14 février et plus de 130 élèves de l’école d’architecture de Rouen sont réunis au Quartier Libre de Rouen - une grande salle de concert privatisée pour une assemblée générale. En grève depuis le 6 février, les étudiants dénoncent ardemment la pénurie de personnel et la sous-dotation financière chronique de leur école.

Les élèves sont éparpillés aux quatre coins de la pièce, en tailleur sur le sol, sur des chaises, parfois debout. Ils ont les yeux rivés sur Marine Hardy, Amaury Renault, Jade Beffois et Jeanne Simon, représentants étudiants. Au centre, légèrement en hauteur, ces derniers président l’assemblée générale. Et donnent le “la“ de la mobilisation. Une petite dizaine d’enseignants et de membres de l’administration de l’Ensa de Rouen se fondent dans la masse d’étudiants. Avec cette volonté tenace “d’aider sans voler le mouvement”, expliquera plus tard Luc Perrot, 62 ans, enseignant-chercheur depuis 35 ans, en marge de l’AG.

<em>L'AG au Quartier libre de Rouen, mardi 14 février.</em>
L'AG au Quartier libre de Rouen, mardi 14 février.

“La goutte d’eau qui a fait déborder le vase”

Tout a commencé le 30 janvier, lorsque la direction a reporté la rentrée du second semestre, faute de professeurs disponibles. “La goutte d’eau qui a fait déborder le vase”, résume Jeanne Simon, étudiante en M1, tout de noir vêtue. Las, les 700 étudiants de l’établissement ont décidé de bloquer les cours pour alerter le ministère de la Culture sur une situation jugée “dramatique”. Chaque jour, la mobilisation se fait plus forte. Elle gagne petit à petit les autres écoles d’architecture de France, au premier rang desquelles Grenoble, Strasbourg, Nantes et Clermont-Ferrand, Paris-Belleville et Paris-la-Villette. L’école des Beaux-arts de Rouen, également sous la responsabilité du ministère de la Culture, a rejoint le m[...]

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