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Roland Lescure s'en prend aux tabous

Le député LREM examine dans son livre «Nos totems, nos tabous, dépassons-les» les sujets qui fâchent la majorité.

Pour En Marche, Roland Lescure a quitté sa vie au Canada et a démissionné son poste de vice-président la Caisse des Dépôts et Placements du Québec. Elu député des Français d’Amérique du Nord, puis président de la Commission des affaires économiques, ce polytechnicien publie le 1er octobre «Nos totems, nos tabous, dépassons-les» (éd. L’Aube).

Avant de siéger au palais Bourbon, ce fils d’un journaliste à l’«Huma» et d’une déléguée CGT à la RATP, qui a grandi à Montreuil, n’avait fait que de petites incursions dans la politique, en passant quelques mois de son adolescence dans les jeunesses communistes ou en adhérant brièvement au PS dans sa jeunesse. A bientôt 55 ans, Roland Lescure dit avoir «une vision moins conflictuelle des rapports de force dans l’entreprise que ses parents» et gardé un «grand respect pour ceux qui s’engagent dans la démocratie sociale».

Maîtrise du "en même temps"

Alors que la campagne se prépare et qu’il souhaite qu’Emmanuel Macron se représente, Roland Lescure passe en revue, avec une extrême prudence et une maîtrise du «en même temps», les sujets sur lesquels souvent la majorité se divise –l’écologie politique, le cannabis, la fin de vie, ou la protection sociale. Il défend ainsi une réglementation des usages et de la production du cannabis, estime que «le respect des forces de l’ordre (...) passe à la fois par la fin des violences à l’égard des forces de l’ordre et un changement de comportement de certains policiers à l’égard de certains Français», souligne que «quand on parle du port du voile, on a tendance à oublier de parler des femmes qui le portent», ou remarque qu’en France il n’existe pas de «discrimination systémique mais que les discriminations y sont trop systématiques». A ce sujet,(...)


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