Du rififi à l'AGS, le régime de garantie des salaires
Sur la sellette depuis 2022 pour sa gestion contestée du régime de garantie des salaires (AGS), la directrice nationale, Houria Aouimeur-Milano a reçu sa lettre de licenciement, a indiqué ce mercredi 1er mars l'Unédic, gestionnaire opérationnel du régime, confirmant une information du Monde. "Elle a reçu sa lettre de licenciement", a déclaré l'Unédic à l'AFP, ajoutant que la procédure de licenciement n'était pas close, Houria Aouimeur-Milano pouvant encore introduire un recours contre cette décision.
Selon le journal Le Monde, elle compte d'ailleurs contester son licenciement, qu'elle présente comme un acte de "représailles" après qu'elle a lancé des enquêtes sur de possibles irrégularités commises sous la précédente direction de l'AGS, le régime qui verse les salaire des employés des entreprises en liquidation.
Depuis 2022, Houria Aouimeur-Milano est elle-même visée par une succession d'audits, notamment commandés par l'Unédic, qui lui reproche pêle-mêle d'avoir enfreint les règles du code des marchés publics, insuffisamment protégé les données de l'AGS ou encore mené un train de vie "excessif". Mais ces audits sont "non contradictoires", selon ses avocats William Bourdon et Jérôme Karsenti, et ont pour but "de porter atteinte à la réputation personnelle et professionnelle de Madame Aouimeur et de son équipe."
Arrivée dans ses fonctions en 2018, Houria Aouimeur-Milano a rapidement soupçonné des mandataires et administrateurs judiciaires - intermédiaires incontournables dans les (...)
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