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Ricard: Une taxe à l'import aux USA pénaliserait le consommateur

par Martinne Geller

LONDRES (Reuters) - Pernod Ricard serait obligé de répercuter sur le consommateur une éventuelle taxe sur les biens importés aux Etats-Unis, a déclaré mardi Alexandre Ricard, le PDG du groupe de spiritueux.

"Les distributeurs disent, et nous sommes tout à fait d'accord avec eux, que la taxe d'ajustement frontalier est une taxe sur le consommateur, sur la consommation", a-t-il dit à la presse à Londres.

Les patrons de quelques uns des principaux distributeurs américains, notamment Target et Best Buy, se rendent à Washington cette semaine pour tenter de convaincre l'administration Trump de renoncer à son projet d'une taxe de 20% sur les produits importés.

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"Je ne pense pas que ce soit juste pour le consommateur américain", a ajouté Alexandre Ricard.

La filiale américaine de Pernod Ricard a intégré "Americans for Affordable Products" ("Les Américains veulent des produits accessibles"), un collectif d'une centaines d'entreprises opposées à cette taxe.

Parmi elles figurent entre autres Diageo North America, LVMH, ainsi que Walmart et Nike, selon le site du collectif.

Pernod Richard ne pourrait remédier aux effets d'une telle taxe pour des produits dont la fabrication ne peut être délocalisée tels que le cognac et le champagne.

Pour d'autres, comme le whisky, il lui serait toujours possible de le brasser en Ecosse puis de l'expédier en vrac aux Etats-Unis avant qu'il soit embouteillé.

Le procédé pourrait même s'avérer plus rentable, qu'il y ait une taxe ou pas, dans la mesure où le whisky pèse moins expédié en vrac qu'en bouteille.

"C'est quelque chose qu'on pourrait peut-être envisager, en dépit de tout ça", a dit Alexandre Ricard à Reuters. "Je dirais que nous devrions le faire de toute façon, pour des raisons écologiques".

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)