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Rhône : l'employé du buraliste accumulait les paris sportifs sans payer

En un mois, l'employé a réalisé plus de 23 000 euros de paris sans jamais rien payer (REUTERS/Eric Gaillard) (REUTERS - RC124A90E5B0)

Profitant de son poste, le jeune homme aurait enregistré plus de 23 000 euros de mises sur la machine de son établissement, sans jamais débourser le moindre centime.

Il a apparemment cru que sa combine était sans risque. Alors qu'il comparaissait ce lundi devant le tribunal de Villefranche-sur-Saône, un jeune homme âgé de 20 ans a été jugé coupable d'abus de confiance, après avoir profité de son emploi dans un bureau de tabac pour accumuler les paris sportifs sans jamais payer.

23 500 euros de mises en un mois !

Comme le rapporte Ouest France, qui reprend des informations du Progrès, le jeune homme avait été embauché en CDD en 2020 par le gérant de cet établissement et était chargé de tenir la caisse. Sans le moindre scrupule, le prévenu a rapidement profité de cette position pour parier sans risque sur les résultats sportifs.

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Le quotidien régional révèle ainsi qu'au bout du premier mois de contrat du jeune employé, son patron a constaté que "sa machine avait enregistré des paris inhabituels pour un montant total de près de 23 500 €". Le jeune homme avait apparemment profité de chaque moment où il était seul à la caisse pour placer des mises sans débourser le moindre centime.

Trois mois de prison avec sursis et une obligation de rembourser son ancien patron

Malgré les dénégations de l'accusé, absent du procès, le tribunal a donc tranché deux ans plus tard en faveur de son ancien employeur. Après que sa mère a versé la somme de 11 000 euros à ce dernier, le jeune homme a pour sa part été condamné à rembourser le reste de la somme totale détournée, soit 12 483 euros.

Ouest France précise qu'il a également été condamné à "trois mois de prison avec sursis sous obligation de travail d’intérêt général, de travail ou de formation", ainsi qu'à verser "800 € de préjudice moral et 1 000 € de remboursement de frais de procédure" à son ancien patron.

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