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Reverso à pile et face

C’est en Inde, sur un terrain de polo, qu’est née l’idée d’une montre au boîtier capable de se retourner sur lui-même. Révolutionnaire.

En 1930, César de Trey, distributeur de montres suisses, parcourt les Indes à la recherche de nouveaux marchés. Sur place, il aime regarder les matchs de polo, où les officiers britanniques brillent devant la bonne société. Le sport est violent : les joueurs ferraillent à coups de maillet et le verre des montres vole souvent en éclats. Intrigué par cette activité, et les clients qu’elle attire, César de Trey se rapproche des participants pour examiner les boîtiers. Il promet alors une solution à des joueurs incrédules, avec une idée révolutionnaire en tête : retourner la montre, mais sans que le verre soit au contact de la peau.

Une montre capable de se retourner complètement

De retour en Suisse, il partage son idée avec Jacques-David LeCoultre, horloger de talent, qui fournit à Edmond Jaeger, spécialiste de compteurs automobiles, de quoi créer ses premiers chronographes. Jaeger est en relation avec un ingénieur de génie, le Français René-Alfred Chauvot, qui saisit vite l’enjeu. Dès le début du mois de mars 1931, Chauvot dépose le brevet d’une « montre capable de glisser dans son support et de se retourner complètement ». Baptisée Reverso, du latin « je me retourne », celle-ci correspond exactement à ce que Trey et LeCoultre avaient en tête. En juillet, ils rachètent à Chauvot son brevet.

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Afin de tenir l’objectif d’une commercialisation rapide, la production est en partie sous-traitée : Wenger fournira les boîtes, et Tavannes les mouvements. Pour rentabiliser l’investissement, Trey et LeCoultre prévoient que leur brevet puisse être exploité sous licence par d’autres fabricants. Ainsi, Patek Philippe ou encore Cartier auront leur propre montre à bascule. À compter de 1933,(...)


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