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Revenu universel vs revenu "décent" : le match Hamon - Valls

(AFP)
(AFP)

C’est le sujet qui a cristallisé de nombreux débats avant le premier tour de la primaire de la gauche, et qui symbolise l’opposition entre Benoît Hamon et Manuel Valls. D’un côté l’ancien Premier ministre refuse l’idée de revenu universel et propose un “revenu décent”. De l’autre l’éphémère ministre de l’Éducation propose un revenu universel dont le coût a engendré de nombreuses critiques. Voici les principales différences entre les deux candidats.

► La mesure

Derrière l’appellation “revenu décent”, Manuel Valls entend fusionner les minima sociaux existants. Un revenu qui serait accessible pour toutes les personnes majeures, résidant régulièrement sur le territoire français, et sous conditions de ressources, “parce que le lien avec le travail est indispensable”, expliquait l’ancien Premier ministre sur RMC le 9 décembre. Ce revenu, plafonné à 800 euros par mois, serait pour “accompagner les ruptures, les transitions”.

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Benoît Hamon va plus loin et propose un revenu “universel” inconditionnel, c’est-à-dire qu’il serait versé à tous les majeurs, sans condition de ressources ni d’activité. Un revenu dont le montant est encore flou, le candidat évoquant 600 euros au départ, avant de fixer l’objectif à 750 euros mensuels. Un revenu qu’il estime indispensable pour faire face à la “révolution numérique” qui va “raréfier le travail”.

► Les modalités

Benoît Hamon envisage la mesure en plusieurs étapes. La première, en 2018, avec une hausse de 10% du RSA, pour atteindre 600 euros. Un revenu qu’il souhaite distribuer à tous ceux qui y ont droit, alors qu’un tiers des bénéficiaires ne le réclame pas. Il veut également l’étendre à tous les 18-25 ans.

Deuxième étape, une grande conférence citoyenne pour fixer le périmètre du revenu universel, à savoir son montant, son financement, son articulation avec les autres allocations sociales et son calendrier de mise en œuvre”. Ensuite seulement, le dispositif serait généralisé à l’ensemble de la population.

►Le coût de la proposition

Manuel Valls chiffre le coût de son revenu “décent” à 12 milliards d’euros par an, puisqu’il s’agit pour l’essentiel de la fusion entre minima sociaux déjà existants.

De son côté, Benoît Hamon estime que le revenu universel coûtera, une fois qu’il sera étendu à l’ensemble de la population, 350 milliards d’euros par an. C’est la principale critique formulée contre son revenu universel.

► Le financement

Pour financer son revenu universel, le candidat arrivé en tête au premier tour évoque une taxe sur les robots, la fusion de l’ISF, de la taxe foncière et des droits de succession, mais aussi l’individualisation de l’impôt sur le revenu et la lutte contre l’évasion fiscale.

C’est la principale critique formulée par ses adversaires. “Ca va se traduire, demain, par plus d’impôts, par la ruine de notre budget”, a lancé lundi soir Manuel Valls, au JT de TF1. Parmi ses six adversaires au premier tour de la primaire de la gauche, seul Jean-Luc Bennahmias avait défendu la mesure de Benoît Hamon.