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Retraites: Macron met la pression sur la droite

https://www.challenges.fr/entreprise/energie/nucleaire-chronique-dune-decadence-et-dune-promesse-de-relance_847257

Lors d'une réunion avec les cadres du camp présidentiel, le chef de l'Etat a appelé les oppositions à la "responsabilité" au sujet de la loi sur les retraites. Il vise LR dont une partie des députés ne voteront pas le texte, ce qui rend son adoption très incertaine sauf à utiliser l'article 49.3. Emmanuel Macron s'est aussi projeté dans l'après réforme des retraites en annonçant, à l'Elysée, une accélération du calendrier de réforme des institutions.

Plus que jamais à la merci des voix de la droite, Emmanuel Macron en a appelé lundi à la "responsabilité" des oppositions à trois jours d'un scrutin à suspense à l'Assemblée nationale sur sa réforme des retraites, qui déterminera en grande partie la suite de son quinquennat. La mobilisation sociale face au projet semble s'essouffler, notamment dans les transports, mais elle a désormais des conséquences particulièrement désagréables dans plusieurs villes: des monceaux d'ordures jonchent les rues, 5.600 tonnes de déchets non ramassés rien qu'à Paris.

Un vote crucial jeudi qui va déterminer la suite du quinquennat

Le chef de l'Etat s'est invité lundi, fait rarissime, au début de la réunion hebdomadaire de coordination des cadres du camp présidentiel. "Cette réforme est une nécessité absolue pour le financement de nos retraites et la solidité du pays", a-t-il martelé, selon plusieurs participants. "On doit porter ce discours et faire appel à la responsabilité des oppositions qui pourraient voter la réforme", a-t-il ajouté.

Après l'adoption du texte au Sénat samedi soir, l'ultime séquence parlementaire s'ouvrira mercredi par la convocation d'une commission mixte paritaire (CMP), réunissant des élus des deux chambres. En cas d'accord sur un texte de compromis sur la réforme, celui-ci sera soumis jeudi au Sénat puis à l'Assemblée nationale, où le gouvernement est loin d'être sûr de disposer d'une majorité. La Première ministre Elisabeth Borne écarte à ce stade le recours à l'article 49.3 de la Constitution qui permet de passer en force, sans vote de l'Assemblée, car il est souvent vu comme "brutal" ou "antidémocratique".

"Aujourd'hui, on ne voit pas pourquoi il faudrait (l') utiliser", a commenté Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics. "Si chacun est cohérent avec les engagements, les déclarations qu’il a faites devant les Français (...) il y a une majorité pour voter le texte."

Être obligé d'avoir recours à cet article serait perçu comme un signe politique ra[...]

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