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Retraites: quel impact de la réforme pour les jeunes doctorants et la recherche publique?

Mathieu Pattier/SIPA

Après un passage express par l’Assemblée, la réforme des retraites arrive au Sénat en commission le 28 février. En amont, la Nupes organise ce samedi 25 février à Nantes un meeting pour dénoncer le texte. Si celui-ci ne fait pas mention de l'Enseignement supérieur, il pourrait mettre en péril le renouvellement de la recherche publique. Explications.

Pénibilité au travail, inégalités femmes/hommes… Le projet de réforme des retraites du gouvernement soulèvent de nombreuses critiques. Et ce n’est pas fini: des voix s’élèvent désormais dans l’enseignement supérieur.

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Si la réforme ne contient "en l’état aucune mesure spécifique concernant l’enseignement supérieur et la recherche", elle offre "la possibilité pour les fonctionnaires de repousser leur retraite jusqu’à 70 ans", ce qui "laisse présager le pire pour le renouvellement de la recherche [publique], à rebours des promesses de libération de postes faites par le ministère", analyse Philippe Askenazy, économiste et directeur de recherche au CNRS, dans un article publié dans la revue AOC le 15 février 2023.

Des conséquences mal définies

Cette possibilité de départ à 70 ans restant "conditionnée" à l’autorisation de l’employeur public, le chercheur liste trois scénarios en ce qui concerne les futurs recrutements des jeunes doctorants et post-doctorants. Le "plus pessimiste pour les jeunes chercheurs" serait que "les employeurs publics accèdent à la demande des agents en poste" de reporter leur âge de départ. De fait, "la perspective d’un surcroît de départs et donc de recrutements jusqu’à la fin de la décennie s’envole". Le plus "optimiste" serait "le statu quo". Alors, "les employeurs publics privilégient toujours une relève scientifique et les postes seront renouvelés".

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Il existe aussi un "entre les deux": à savoir, "l’ajustement des effectifs suivant les priorités gouvernementales". "Dans les grands paramètres du projet de loi […] figure la stabilité absolue des effectifs de la fonction publique d’État", rappelle Philippe Askenazy. Comment, dès lors, "atteindre cet objectif, tout en privilégiant certains secteurs déjà annoncés comme prioritaires (comme les prisons ou l’armée)?", interroge Philippe Askenazy. "En ne remplaçant p[...]

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