Retraite, RSA, prime d'activité, impôts... Les perdants et faux gagnants de l'inflation à 4,5%
Smic, pension de retraite, barème de l'impôt sur le revenu, allocations et aides sociales, révision de loyers... Quand l'Insee met à jour son indice des prix à la consommation (IPC), mesure référence de l'inflation en France, de multiples formules de calcul s'activent. En l'occurrence, cet IPC de 4,5% pour mars 2022 est encore provisoire : l'inflation définitive de mars sera dévoilée par l'Insee le 15 avril. S'enclenchera certaines revalorisations... Problème : de nombreuses formules ne se débloquent qu'une fois par an, ce qui ne permet cette année pas de compenser l'envolée des prix.
RSA et prime d'activité. La Caisse nationale des allocations familiales a confirmé jeudi 31 mars une revalorisation de 1,8% de l'ensemble de ses prestations, « en prévision de la hausse des prix à la consommation ». La revalorisation sera effective sur les minima sociaux (RSA, prime d'activité, RSO et AAH) du mois d'avril, versés à compter du 5 mai 2022. Cette hausse de 1,8% est toutefois loin de faire des bénéficiaires de ces minima sociaux des « gagnants » ! Cette réévaluation est en effet deux fois inférieure à l'inflation de mars. Pourquoi ? Car le revenu de solidarité active est revalorisé chaque année sur la base de la moyenne des douze derniers mois, arrêtée en février. Un timing désavantageux... Il faudra attendre un an (ou une réforme suite à l'élection présidentielle) pour espérer mieux.
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