Retraite : Michel Barnier ferme la porte à un retour de l’âge de départ à 62 ans

Capital · (Nicolas Sandanassamy/Capital)

Pas de grand chamboulement. Lors de son discours de politique générale, ce mardi 1er octobre, le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé vouloir «reprendre le dialogue» avec les partenaires sociaux. Une discussion qui sera cependant encadrée «avec comme impératif de préserver l’équilibre durable de la retraite par répartition». Le sous-entendu est clair. Pas question de revenir sur les deux principales mesures qui ont fait descendre de nombreux Français dans la rue : le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir le taux plein. D’après les chiffres du gouvernement au moment de la présentation de la réforme, cette mesure doit rapporter près de 10,3 milliards d’euros d’ici à 2027 et 17,7 milliards d’euros d’ici à 2030.

Difficile donc de se passer de ces milliards alors même que le locataire de Matignon a martelé à plusieurs reprises sa volonté de réduire le déficit du pays. «Notre véritable épée de Damoclès, c'est notre dette colossale de 3 228 milliards d’euros», a-t-il rappelé. S’il y a reprise du dialogue avec les partenaires sociaux, ce sera donc uniquement autour de mesures précises de la réforme de 2023. «Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées», a annoncé le Premier ministre. Il a cité : la retraite progressive, l’usure professionnelle et l’égalité entre les femmes et les hommes. Faisant confiance aux partenaires sociaux pour réfléchir «à des aménagements raisonnables (...)

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