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Retraitée décapitée à Agde : le suspect affirme n'avoir aucun souvenir du crime

La garde à vue de l'homme, qui dit souffrir de troubles de la mémoire, a été prolongée de 24 heures.

La garde à vue de l'homme suspecté d'avoir décapité une retraitée à Agde se poursuit. Interrogé par les enquêteurs sur le crime susceptible de lui être reproché, il affirme jusqu'à présent n'en avoir aucun souvenir, indique ce vendredi soir le procureur de la République de Béziers Raphaël Balland. Le meurtrier présumé invoque par ailleurs des troubles de mémoire.

Officiellement sans profession depuis plusieurs années, il bénéficie d’une allocation adulte handicapé, tout en faisant quelques "petits travaux" non déclarés. Il dit bénéficier de traitements médicamenteux en raison de troubles neurologiques, n'ayant selon lui plus de mémoire à court terme, consécutivement à un traumatisme crânien qui l’aurait plongé dans un coma d'une semaine en 2017. Il affirme en outre affirme être régulièrement suivi par un psychiatre et un psychologue à Agde.

Son épouse avait travaillé pour la victime

Âgé de 51 ans et ancien boxeur professionnel, il est le mari d'une ancienne femme de ménage de la victime. Au cours de l'année 2020, la septuagénaire, qui vivait seule dans son pavillon, avait renvoyé cette femme de ménage soupçonnant son mari, le gardé à vue, de lui avoir dérobé de l'argent alors qu'il effectuait également chez elle "des petits travaux".

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Le suspect et sa famille avaient quitté en 2015 la commune d'Hautmont après un échec aux élections municipales. Ils s'étaient installés dans un premier temps à Perpginan avant de partir pour Agde.

Le meurtrier présumé résidait seul à Vias depuis environ 18 mois, après s'être séparé de sa femme avec laquelle il a eu deux enfants qui vivent habituellement chez cette dernière.

Une exploitation fructueuse de la vidéosurveillance

L'interpellation du suspect est intervenue moins de 24 heures après la découverte macabre faite dans ce pavillon d'Agde. La retraitée, une ancienne institutrice de 77 ans, vivait seule dans son logement depuis la mort de son mari il y a deux ans. Son corps a été découvert décapité. La porte d'entrée du pavillon n'était pas vérouillée, seul le portail extérieur était fermé.

Les enquêteurs se sont notamment appuyés sur les images de vidéosurveillance alors que des caméras avaient été installées à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du logement de la septuagénaire. Les images filmées à l'intérieur du domicile de la victime ont permis de montrer, quelques heures avant la découverte du corps, un homme en présence de la victime, lequel porte un masque chirurgical, des gants en latex et un grand couteau. Cet homme correspondant à l'apparence physique du gardé à vue.

Des chaussures retrouvées en perquisition, identiques à celles sur les images de vidéosurveillance, des courses et des victuailles achetés par la victime et retrouvés chez le suspect et et enfin la présence du véhicule de l'individu à proximité du domicile de la victime ont permis aux enquêteurs de rapidement mettre en cause l'homme et de le placer en garde à vue.

En outre, d'autres éléments sont en cours d'exploitations dont la vidéosurveillance des distributeurs automatiques où ont été effectués des retraits avec la carte de la victime mais aussi des expertises ADN "qui permettront de procéder à des comparaisons à partir d'éléments retrouvés sur le lieu du crime et le corps de la victime".

Un suspect aux antécédents judiciaires

Le parquet de Béziers relève que le suspect a été condamné à deux reprises par la justice. Déjà "une très vieille condamnation de vol (réhabilitée depuis), ainsi qu'une condamnation de 2015 par le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe pour des faits d'inscription indue sur une liste électorale par déclaration frauduleuse ou faux certificat"

Le suspect également donné en juin 2019 une gifle à un enfant qui venait de dégrader des plantes vertes avec un ballon de foot. À l'époque, il avait déjà expliqué aux policiers du commissariat d'Agde qu'il souffrait de troubles neurologiques qui pouvaient influencer négativement son comportement. Il avait alors fait l'objet d'un rappel à la loi par un délégué du procureur au tribunal de Béziers.

Le parquet a annoncé que la garde à vue du suspect était prolongée "pour un délai maximum de 24 heures".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Une femme de 77 ans retrouvée décapitée à son domicile