Le retour des frontières. Depuis lundi 16 septembre, l’Allemagne a réinstauré des contrôles avec cinq pays : Le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique, Le Danemark et la France. Pendant six mois, les forces de l’ordre allemandes inspecteront les véhicules qui traversent la frontière pour, et c’est le cas des transfrontaliers, notamment aller travailler, récupérer les enfants à l’école ou encore faire les magasins. Plus de 48 000 Français sont des travailleurs frontaliers, selon les chiffres de l’Insee publiés en 2019.
Pour ces travailleurs, le retour des contrôles aux frontières allemandes risque de chambouler leur quotidien. «La seule présence physique des policiers crée systématiquement des ralentissements. On espère que ces contrôles n’auront pas lieu aux heures de pointe où circulent les travailleurs frontaliers», affirme le président de l’Association des frontaliers d'Alsace-Lorraine (AFAL), Cédric Rosen. «Ce sont des contrôles intelligents. On ne va pas arrêter chaque voiture, ni fermer les frontières comme au temps du Covid. La police des frontières va observer plus attentivement les passages», précise le député allemand Nils Schmid (SPD) dans les colonnes du Monde.
En effet, «l’intensification des contrôles» de police pendant la crise du Covid a particulièrement marqué la région. «Il fallait présenter des papiers spécifiques, on était accueilli par la police des frontières, l’armée. C’était assez choquant comme processus», raconte Cédric Rosen. Cette fois-ci, le contrôle (...)
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