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Des restrictions d'eau pourraient être appliquées "dès le mois de mars"

Capital
Andrea / Pixabay

La France prélève quelque 31 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne dans la nature, mais cette abondance n'est qu'apparente, l'essentiel de la ressource devant impérativement rester dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes pour préserver un équilibre satisfaisant. Le renouvellement est par ailleurs soumis à de fortes variations annuelles. En 2019, seuls 142 milliards de m3 étaient disponibles contre 208 en moyenne sur la période 1990-2019, selon le ministère de la Transition écologique.

Une situation appelée à se répéter en raison du réchauffement climatique, selon les prévisions des experts de l'ONU, comme l'illustrent la sécheresse historique en 2022 et l'absence de pluie record dans la période actuelle. De plus, les plus forts prélèvements ont lieu en été lorsque le niveau des nappes et des rivières est au plus bas, provoquant de fortes tensions sur l'approvisionnement, voire des pénuries temporaires.

Les derniers chiffres des prélèvements d'eau connus sur notre territoire (hors hydroélectricité) se répartissaient en 2019, , de la manière suivante :

- 15,3 milliards de mètres cubes d'eau douce utilisés pour le refroidissement des centrales électriques, essentiellement nucléaires.

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- 5,3 milliards dédiés à la production d'eau potable

- 5,2 milliards utilisés pour l'alimentation des canaux

- 3,2 milliards dévolus à des usages principalement agricoles

- 2,4 milliards de mètres cubes prélevés pour les besoins industriels. (...)

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