Les responsables financiers veulent rassurer sur la solidité des banques
La BCE réunit son conseil dans un climat d'inquiétudes. Après la Silicon Valley Bank et le Crédit Suisse, la banque américaine First Republik Bank montre des signes de faiblesse.
On choisit toujours les mots avec précision à la Banque centrale européenne (BCE). Voilà pourquoi, l'institution annonce "la convocation ce vendredi une réunion surprise" et non pas une réunion d'urgence, du conseil de surveillance pour discuter du stress et des vulnérabilités dans le secteur bancaire après une récente volatilité des marchés.
Les actions des banques ont été chahutées cette semaine, affectées premièrement par la faillite aux Etats-Unis de la Silicon Valley Bank puis par les déboires de Credit suisse.
"Le conseil de surveillance se réunit pour échanger des points de vue et faire le point sur les développements récents dans le secteur bancaire", a déclaré le porte-parole à Reuters.
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Cette réunion succède à une réunion similaire en début de semaine et intervient au lendemain d'une hausse de taux d'un dem-point.
Une personne proche des discussions a fait savoir que l'objectif de cette réunion était de contrôler la liquidité dans le secteur bancaire de la zone euro et d'observer toute vulnérabilité à un "bank run", lorsque les clients retirent en masse leur argent d'une banque.
La source a ajouté qu'il ne s'attendait pas à ce que la BCE prenne des mesures en conséquence dans l'immédiat.
Villeroy de Galhau s'efforce de rassurer
La priorité de la Banque centrale européenne (BCE) reste la lutte contre l'inflation, a déclaré vendredi François Villeroy de Galhau, au lendemain d'une nouvelle forte hausse de taux de l'institution de Francfort qui envoie ainsi un "message de confiance" sur la robustesse des banques.
"Nous avons décidé de faire ce que nous avions dit à l'avance, c'est à dire de relever de 0,5% les taux," a dit le gouverneur de la Banque de France et membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE sur BFM Business.
"Je pense que nous avons un message de confiance qui est fort et qui est double, c'est à la fois une confiance dans notre stratégie anti-inflation et dans la solidité des banques europée[...]
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