Rentrée scolaire 2024 : pourquoi certains enseignants sont déjà prêts à se mettre en grève
Les cloches ont à peine retenti qu'une grève plane déjà au-dessus des établissements scolaires. Les syndicats FSU-SNUipp, CGT éducation, et Sud éducation appellent les enseignants des écoles primaires et maternelles à faire grève mardi 10 septembre, en pleine incertitude quant à la couleur politique du prochain gouvernement. Les chiffres sont alarmants : 3 185 postes non pourvus cette année. Pour pallier le manque d’effectifs, les académies devront se tourner vers les professeurs contractuels, sollicités depuis de nombreuses années. Une solution loin d'être idéale pour ces enseignants, qui déplorent leur précarité et le sentiment d’être des «pions faciles à placer».
Entre coupes budgétaires, politique à court terme, manque de considération et salaire en berne, le corps enseignant est de plus en plus inquiet. Le silence radio du gouvernement démissionnaire sur le nom du futur Premier ministre et les autres nominations ministérielles, s’ajoute à l’inquiétude ambiante. «On est dans le flou total», reconnaît Guislaine David, porte-parole du FSU-SNUipp, qui appelle à la grève.
Selon elle, le nerf de la guerre est la question des effectifs, qui ne peut être résolue par des solutions de rafistolage reposant sur les contractuels. Elle dénonce par ailleurs leur augmentation continue dans certaines académies. «En Guyane et à Mayotte, ce sont respectivement 28 % et 52 % des effectifs qui sont des contractuels, un chiffre révélateur d’une situation préoccupante», précise-t-elle. Cette hausse (...)
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