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Rentrée littéraire : nos huit préférences

Julien Faure

Elle pense qu’il y a deux choses qui conservent à jamais leurs secrets, car on peut seulement les voir de l’extérieur : le mariage et la mort. Dominique Barbéris est née en 1958 au Cameroun, dans une famille d’origine nantaise. Dans « Une façon d’aimer », la narratrice reconstitue la vie de sa tante. Madeleine se marie avec Guy en 1955. Elle a 26 ans. La provinciale suit son mari au Cameroun, alors sous mandat français, pour s’installer à Douala. La jeune Madeleine rencontre, en 1958, lors d’un bal à la Délégation, le sulfureux Yves.

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Avec une écriture de dentellière, Dominique Barbéris s’interroge sur le temps : un moment peut-il s’étendre jusqu’à recouvrir une vie entière ? Peut-on être nostalgique de ce que l’on a vécu et de ce que l’on n’a pas vécu ? L’auteure évoque Nantes, l’accession à l’indépendance du Cameroun, le sort des femmes sur plusieurs générations, la liberté trouvée dans l’ailleurs. Dans les villages, les guérisseurs affirment que nous restons influencés par la première image qu’on a du monde en naissant. Nous avons ainsi tous un « pays natal » et on ne peut s’empêcher d’y revenir.

Une fable houellebecquienne sur les désillusions de la politique

À nouveau le mariage et la mort. « Les amants du Lutetia », d’Émilie Frèche, sont construits autour d’un fait divers réel datant de 2013. Là, nous sommes en 2018. Un ­garçon d’étage de l’hôtel Lutetia, à Paris, découvre un couple ­d’octo...


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