Comment rendre son patrimoine SCPI plus écolo ?

© Mario FOURMY/SIPA

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) labellisées gagnent du terrain. On compte désormais 46 SCPI disposant du label ISR immobilier, selon le décompte de Rock-n-Data, contre 38 fin 2022 et 18 un an plus tôt. Elles représentent désormais plus de la moitié de la capitalisation totale et de la collecte des SCPI. La plupart ont opté pour une approche best-in-progress, qui consiste à viser une amélioration de la note de chacun des actifs détenus à partir d’une grille de notation ESG (environnement, social, bonne gouvernance) propre à chaque société de ­gestion.

Les épargnants ont désormais le choix pour investir dans des SCPI plus vertueuses. Pour autant, témoignent plusieurs distributeurs, ils ne sont pas nécessairement prêts à sacrifier un peu de performance en contrepartie d’actions visant à contenir les émissions de CO2, préserver la biodiversité ou améliorer le bien-être des locataires. Or, d’après Pierre Garin, directeur du pôle immobilier de Linxea, « la labellisation représente un coût à court terme : on peut l’estimer de 0,10 à 0,20 point de performance annuelle ; en revanche, le fait de ­disposer d’actifs répondant aux ­dernières normes environnementales et moins énergivores, ­permettant de faire baisser les charges des occupants, est porteur de création de valeur à long terme, ces biens étant susceptibles de ­trouver plus rapidement des locataires ou des acquéreurs à l’échéance des baux ».

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