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Aux Rencontres économiques de Washington, l'espoir refait son apparition

Les Rencontres économiques de Washington, organisées pour la première fois par le Cercle des économistes, le 24 janvier, ont mis un bémol aux prévisions catastrophiques depuis six mois, pour l'économie mondiale: l'espoir revient, le pire sera peut-être évité.

Eh bien, finalement… on est encore vivants! Il était 11h27 exactement, ce mardi 24 janvier à l’ambassade de France à Washington, quand l’économiste Thomas Philippon a lâché un ballon d’espoir, dans son anglais parfait de prof à la New York University: "Peut-être suis-je légèrement du côté des optimistes, mais…" Optimiste? C’est un mot qui avait disparu du vocabulaire des économistes et grands argentiers de la planète, ces derniers mois. Mais aux Rencontres économiques de Washington, conviées pour la première fois dans la capitale américaine par le Cercle des économistes, on l’a vu reparaître sur la pointe des pieds.

Étonnant retournement. En ouvrant le débat de l’après-midi, qui portait sur les politiques économiques pouvant faire face à une récession globale, l’animatrice a posé une question perfide à Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef du Fonds monétaire international: "Pas plus tard qu’en octobre dernier, vous disiez: "Le pire reste à venir". Êtes-vous toujours de cet avis?" Prudent, le Français s'est abrité derrière la confidentialité des prévisions du FMI, qui ne seront rendues publiques que dans quelques jours. Mais il a reconnu que le tableau n’était plus aussi noir.

Lire aussiPierre-Olivier Gourinchas, qui est le chef économiste du FMI?

"L'économie mondiale est façonnée par trois forces majeures", a-t-il expliqué: "La lutte contre l'inflation (80% des pays souffrent d'une inflation supérieure à 3%), la guerre en Ukraine et la crise énergétique, le ralentissement de la Chine." Concernant cette dernière, la fin de la politique Zéro Covid "pourrait assez rapidement conduire à une réouverture rapide de l'une des plus grandes économies du monde, et cela deviendrait un moteur de croissance pour l'avenir." Mais surtout, face à la crise, on a constaté "beaucoup de résilience dans de nombreuses parties du monde", notamment dans les marchés du travail, les bas de laine des ménages, et la façon dont les pays européens se sont adaptés à la crise énergétique.[...]

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