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Renault-Nissan n'a pas besoin d'autres partenaires, dit Ghosn

Lors d'un entretien accordé à Reuters, le directeur général de Renault et Nissan Carlos Ghosn a déclaré que les deux constructeurs continuaient de faires des économies via des synergies et pouvaient atteindre leurs objectifs à long terme sans élargir leurs alliances actuelles. /Photo prise le 13 mai 2015/REUTERS/Toru Hanai

NEW YORK (Reuters) - Renault et son partenaire japonais Nissan continuent de faires des économies via des synergies et peuvent atteindre leurs objectifs à long terme sans élargir leurs alliances actuelles, a déclaré mercredi Carlos Ghosn, le directeur général des deux constructeurs.

En 2014, ils ont ainsi économisé "beaucoup plus" que trois milliards d'euros en partageant les coûts liés aussi bien au lancement de nouveaux véhicules qu'au développement de technologies, contre 2,8 milliards en 2013, a-t-il ajouté lors d'un entretien accordé à Reuters.

Les deux groupes doivent publier le mois prochain le montant définitif des économies de coûts générées par leurs programmes communs.

Nissan et Renault peuvent poursuivre la réduction des coûts par la mise au point en commun de nouvelles voitures et pick-up, y compris des véhicules électriques, et rester compétitifs sans s'adjoindre les services d'une autre partenaire, a poursuivi Carlos Ghosn.

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En termes de synergies, le but de l'alliance Renault-Nissan est d'arriver à un total de 4,3 milliards d'euros d'ici 2016.

L'alliance entre Renault et Nissan a été formée en 1999, quand le constructeur français est venu au secours de son concurrent japonais, alors en grande difficulté.

Renault détient 43,4% de Nissan tandis que le constructeur japonais possède 15% du capital du groupe français.

Nissan représente environ deux tiers des quelque huit millions de véhicules vendus par an par les deux groupes.

Depuis 2010, l'alliance Renault-Nissan a noué un partenariat avec Daimler, qui s'est traduit par des prises de participations croisées. Carlos Ghosn a noté que le constructeur allemand et Renault-Nissan avaient depuis lancé 13 projets en commun.

Sergio Marchionne, administrateur délégué de Fiat Chrysler, avait dit fin avril que "des intégrations à grande échelle étaient nécessaires" dans l'industrie automobile pour faire face aux investissements très lourds induits par une demande croissante pour des véhicules plus propres et plus sûrs.

La semaine dernière, il s'est dit convaincu que l'industrie automobile connaîtrait une autre grande fusion dans les trois prochaines années, sans démentir avoir courtisé General Motors.

Carlos Ghosn a dit pour sa part que Renault et Nissan n'avaient pas besoin de trouver de nouveaux partenaires.

"Je ne dois pas aller au-delà de mes limites pour être compétitif. Je comprends que d'autres soient contraints de le faire", a-t-il souligné.

(Joseph White, Benoit Van Overstraeten pour le service français)