Yahoo Finance Renault-Nissan: comment les deux alliés réconciliés se répartissent les rôles
Le 6 février, Renault et Nissan devraient faire connaître les termes de leur Alliance rebâtie sur le principe de l'équité. L'occasion de relancer les collaborations, mais aussi de laisser Renault concrétiser sa refonte interne.
Le monde de l’automobile est dans l’expectative. D’après l’agence Reuters, c’est finalement le 6 février, à Londres, que Renault, Nissan et Mitsubishi devraient faire connaître les termes de leur Alliance renouvelée. La refonte de leurs relations s’articule autour d’un rééquilibrage des droits de vote et d’une symétrie de leurs participations capitalistiques. De quoi mettre Renault et Nissan sur un pied d’égalité effectivement jamais atteint auparavant, gage de sérénité dans leurs relations.
En échange d’une part ramenée de 43 % à 15 % dans le capital de Nissan, ce dernier ne s’opposera plus à la création par Renault de nouvelles entités opérationnelles qu’il juge essentielles à sa survie : Horse, pour les motorisations thermiques, et Ampère, dédiée à l’électrique. Les collaborations avec Nissan devraient alors pouvoir redémarrer, après des années d’atermoiements.
Renault et Nissan sur un pied d’égalité dans la gouvernance de leur Alliance
Car l’arrestation de Carlos Ghosn en novembre 2018 a sérieusement ébranlé l’édifice. “Le dialogue s’est rompu”, se remémore un ingénieur haut placé qui avait reçu pour instruction de suspendre tous les développements, “le temps de savoir si Nissan allait reprendre son indépendance”. Il faut attendre l’arrivée de Jean-Dominique Senard à la tête de Renault Group en 2019 pour voir les collaborations reprendre.
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Hélas ! Les équipes s’aperçoivent qu’il est “très difficile de rattacher deux trains qui avancent à des vitesses différentes”. Sans ces péripéties, Renault aurait pu lancer plus tôt sa Mégane électrique, véhicule clé de sa conversion au tout-électrique programmée pour 2030.
Avec le départ de Carlos Ghosn, le gel des collaborations entre Renault et Nissan
Plus que l’atmosphère de défiance cependant, “ce sont les difficultés économiques aggravées par la pandémie qui ont retardé la relance de l’Alliance”, avance une personne associée aux négoc[...]
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